mercredi, 24 avril 2024

Des soldats burundais tués dans une attaque contre une base de l’Union africaine en Somalie

Dix casques bleus burundais ont été éliminés lors d’une attaque du groupe d’horreur Al Shabab contre une base de l’Union africaine (UA) en Somalie.

Vingt-cinq soldats ont été blessés et cinq sont portés disparus, tandis que 20 combattants d’Al Shabab ont été éliminés, a indiqué mercredi l’armée burundaise dans un communiqué.

Il s’agissait de la toute première attaque contre une base de maintien de la paix étant donné que le La mission de transition de l’UA en Somalie (ATMIS) a changé la précédente force de l’AMISOM le 1er avril.

Les forces de l’UA ont envoyé des hélicoptères de combat après l’attaque de mardi avant l’aube contre un camp abritant des troupes burundaises près de Ceel Baraf, un village d’environ 160 kilomètres (100 miles) au nord-est de la capitale Mogadiscio.

Un commandant militaire local, Mohamed Ali, a déclaré mardi à l’AFP que l’assaut avait commencé par une voiture piégée avant qu’une violente fusillade n’éclate.

Un officier militaire burundais de haut rang a informé l’AFP que 400 combattants ont pris d’assaut la base, obligeant les soldats burundais à se retirer sur une colline voisine où ils ont continué à se battre, soutenus par des drones et des hélicoptères.

Al Shabab a déclaré la responsabilité de l’attaque, déclarant qu’il avait en fait pris le contrôle du camp et que 173 soldats avaient en fait été tués.

Le groupe lié à Al-Qaïda est associé à un conflit armé mortel contre le principal gouvernement somalien depuis plus d’une décennie.

Le gouvernement somalien a condamné l’attaque « odieuse » et a intéressé le voisinage mondial à faire davantage pour soutenir les forces somaliennes et l’ATMIS « dans la lutte efficace contre le terrorisme ».

Le chef de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a déclaré sur Twitter qu’il avait parlé au président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, pour payer ses aspects pour le « sacrifice » des casques bleus qui ont perdu la vie.

Les États-Unis, la Grande-Bretagne et le bloc local IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement) ont condamné l’attaque , l’ambassade des États-Unis à Mogadiscio promettant de « se tenir aux côtés d’ATMIS et des forces de sécurité somaliennes … « 

ATMIS – composé de soldats burundais, djiboutiens, éthiopiens, kenyans et ougandais – est chargé d’aider les forces somaliennes à assumer la responsabilité principale de la sécurité dans un pays qui s’est en fait enlisé en litige depuis 1991.

Al Shabab a dirigé Mogadiscio jusqu’en 2011, date à laquelle ils ont été éliminés par les troupes de l’UA. Cependant, ils détiennent toujours des territoires dans la campagne et attaquent des cibles civiles, militaires et gouvernementales à Mogadiscio et ailleurs.

Source : TRTWorld et sociétés

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