mercredi, 24 avril 2024

« Kalak » de Sarathy Korwar : un manifeste sonore indo-futuriste envoûtant

Parmi les poids lourds de la scène jazz naissante de Londres, le batteur et producteur Sarathy Korwar est connu pour ses mélanges exceptionnels et précis de mélodie et de rythme influencés par un large variété d’influences.

Sur son album acclamé de 2019 More Arriving, Korwar, né aux États-Unis et élevé en Inde, s’est avéré être un écrivain musical intéressant, fusionnant hip-hop indien, classique Hindoustani, jazz et électronique dans une missive politiquement chargée qui était à la fois provocatrice et informative.

L’un des objectifs de Korwar est de s’engager dans des techniques non hiérarchiques à la fois pour la production de sa musique et les discours qui l’entourent– une méthode particulièrement évidente dans son quatrième album, Kalak, pour réfléchir habilement aux questions de temps et d’identité.

Employer le double sens du mot « kal » en hindi et ourdou (qui est à la fois « l’autre jour » et « demain »), Kalak est un manifeste indo-futuriste qui célèbre « une abondante culture sud-asiatique de la musique c et la littérature, qui résonne avec la spiritualité et le quartier, tout en envisageant un avenir meilleur à partir de ces blocs de construction. »

Le projet de 11 titres offre « des tourbillons musicaux revigorés, des titres portés par l’inexorable ruée vers la polyrythmie pour défier les caractéristiques de puissance des plans musicaux, des mentalités coloniales et de la relation artiste-auditeur », écrit Norman Records, qui a choisi Kalak comme son album de la semaine.

L’atmosphère atmosphérique de l’artiste électronique infiltré Photay production, l’album passe par des gémissements de saxophone superposés, des concepts de flûte roulante, des mélodies de synthé ondulées, des boucles de percussion hypnotiques et des chants vocaux.

De la ligne de cuivres entraînante du single « Utopia Is A Colonial Project », la polyrythmie des claquements de mains de ‘Keep in mind Begum Rokheya’ (du nom de l’éminente penseuse féministe indienne), à ​​la pièce maîtresse thématique ‘That Clocks Don’t Inform But Make Time’, les battements de tambour profonds de Korwar développent un espace sonore fascinant pour couvrir l’écoute rs.

Et pour un album soucieux de démanteler les hiérarchies, l’achèvement du disque ressemble à peine à une fin. « KALAK– A Means To An Unend » clôt le disque avec une lecture, dans l’ordre, des titres de l’album qui suscitent la réflexion.

Source : TRT World

Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici