mercredi, 24 avril 2024

La Belgique rapatrie un groupe de mères et d’enfants de Syrie

Dans le cadre de l’opération, la plus importante du genre depuis la défaite de Daech il y a 2 ans, six mamans et 10 enfants ont été amenés du camp syrien de Roj et ont été placés en détention à leur arrivée à Belgique.

Dix enfants belges et 6 mères ont été récupérés d’un camp de prisonniers pour extrémistes enregistrés en Syrie et rapatriés en Belgique, a annoncé le gouvernement.

L’opération était le plus important de ce type de rapatriement compte tenu de la défaite sur le champ de bataille du groupe Daech en 2019, et fait suite à la décision de la Belgique d’obtenir le retour des moins de 12 ans.

Les mamans adultes ont été attrapées à leur retour en Belgique tard vendredi, et les autorités chargées de la sécurité des enfants s’entretiendront avec les mineurs et les désigneront auprès des services sociaux.

 » La priorité absolue a toujours été de mettre les enfants en sécurité. Toutes les opérations ont été menées selon la stratégie préétablie », a déclaré le Premier ministre Alexander de Croo.

Le premier ministre a remercié la Belgique n officiels, les autorités irakiennes et le gouvernement local kurde.

« Question de sécurité nationale »

Le groupe est originaire de le camp de Roj, dans le nord-est de la Syrie, où des membres présumés persistants du groupe sont détenus sous la direction du groupe d’horreur YPG lié au PKK.

Les YPG sont la branche syrienne du PKK, dont la Turquie, les États-Unis et l’UE désignent comme groupe terroriste.

Le PKK mène en fait un projet terroriste contre la Turquie et ses voisins depuis plus de trente ans et les combats ont fait plus de 40 000 morts, dont des civils.

Washington a choisi le groupe comme un allié au combat contre Daech en Syrie malgré la manifestation d’Ankara, balayant sous le tapis les liens entre le PKK et les YPG.

Après la défaite du groupe de la peur Daesh, les zones qu’il détenait auparavant sont désormais contrôlées par des groupes affiliés au PKK.

Des centaines de combattants volontaires d’Europe ont fait un voyage en Syrie et en Irak à travers la campagne du groupe Daech.

De nombreux morts, mais d’autres, dont des femmes et des enfants, sont capturés dans des camps.

Leur présence s’est avérée une humiliation pour de nombreux gouvernements fédéraux européens, peu disposés à autoriser les citoyens suspects liens extrémistes pour retourner dans leur pays.

De Croo a révélé en mars que son pays ferait ce qu’il pourrait pour assurer le retour des plus jeunes, l’expliquant comme une question de sécurité nationale.

Problèmes de sécurité

L’agence belge de surveillance de l’extrémisme OCAM affirme que les mères et les enfants qui ont traîné dans les camps doivent être surveillés, ce qui est plus simple s’ils sont sur le sol belge.

Heidi De Pauw, de l’ONG Kid Focus, a applaudi le  » culot  » du gouvernement belge et a déclaré qu’elle était plus qu’heureuse que les enfants aient pu  » quitter le dangers de ces zones de guerre « .

 » Nous espérons qu’ils pourront vivre leur jeunesse dans l’anonymat ainsi que leurs droits d’enfants, comme l’accès à l’éducation et les soins de santé, seront appréciés », a-t-elle déclaré.

L’effort pour récupérer le groupe s’est déroulé en plusieurs phases et a commencé en juin, lorsqu’une mission consulaire s’est rendue à Roj pour recueillir des échantillons de sang afin de vérifier la filiation des enfants et leur nationalité belge.

Pour des raisons de sécurité, il n’a pas été possible de visiter le plus grand camp d’Al Hol où de nombreux combattants étrangers sont encore présents.

La Belgique, en plus vers la France, fait partie des pays européens qui ont vu partir le plus grand nombre de combattants étrangers après le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011.

À partir de 2012, plus de 400 Belges sont partis combattre dans les rangs d’organisations extrémistes.

Ces retours pourraient n’être organisés qu’en petit nombre au cours des 2 dernières années en raison de la défaite de Daech.

Auparavant cette année, des scientifiques belges estimaient qu’environ 40 mineurs étaient toujours en Syrie.

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