La Chine a publié lundi de nouvelles directives restreignant le nombre d’avortements pratiqués à des « fins non médicales ». Le gouvernement du pays a alerté en 2018 que les avortements pratiqués pour mettre fin aux grossesses non désirées étaient nocifs pour le corps d’une femme et pourraient avoir un impact sur la fertilité. La Chine avait également adopté des lois pour éviter les avortements sélectifs en fonction du sexe, qui étaient répandus lorsque la politique de l’enfant unique existait. Depuis, dans le but d’augmenter les taux de natalité, le pays a adopté un projet de loi permettant aux couples d’avoir 2 enfants en 2016 et en juin 2021, un coût a été voté, permettant aux couples d’avoir jusqu’à trois enfants. Cependant, la Chine reste le pays le plus peuplé du monde.
Selon le Conseil d’État, les nouvelles normes visent à rendre services de pré-grossesse et de soins de santé plus accessibles aux femmes. Les professionnels ont en fait imputé l’évolution des mentalités à la baisse du taux de natalité.
La Chine fait actuellement face à une crise de marché. L’évolution de la population en 2010 et 2011 a été la plus lente depuis les années 1950. Le taux de fécondité est passé de 1,6 naissance vivante par femme en 2015 à 1,3 en 2020.
Selon le Bureau national des statistiques, d’ici 2050, 39 % de la population totale de la Chine aura dépassé l’âge de la retraite. Le gouvernement fédéral chinois élabore également des politiques visant à minimiser les problèmes financiers liés à l’éducation des enfants.
Entre 1971 à 2013, dans une citation consistant en l’évolution de la population, outre l’utilisation de contraceptifs et de stérilisations, le gouvernement a pratiqué 336 millions d’avortements.
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