vendredi, 19 avril 2024

La justice tunisienne annule la décision du président Saïed de limoger des juges

Un tribunal tunisien a stoppé
la révocation par le président Kais Saied d’une cinquantaine de juges, soulignant le maintien de l’indépendance des
tribunaux indépendamment de Les démarches de Saied pour assumer une plus grande autorité sur
le pouvoir judiciaire.

Le tribunal administratif de Tunis avait en fait rejeté les appels d’au moins sept juges mais avait bloqué la révocation des autres, en attendant un jugement définitif par une instance supérieure. court, a déclaré mercredi l’avocat Kamel Ben Massoud.

Parmi les personnes limogées se trouvait Youssef Bouzaker, l’ancien chef du Conseil supérieur de la magistrature dont Saied a changé de membres cette année lorsqu’il a décidé de prendre le contrôle du pouvoir judiciaire.

Le conseil avait agi en tant que principal garant de l’autonomie judiciaire depuis la révolution tunisienne de 2011 qui a introduit la démocratie et les modifications de Saied ont suscité des accusations d’ingérence dans la procédure judiciaire.

Un autre juge populaire sur le liste des personnes licenciées était Bachir Akremi, qu’un militant politique Il s’implique d’être trop proche de la fête d’Ennahda et d’arrêter les poursuites contre elle. Ennahda et Akremi rejettent tous deux cela.

Le mois dernier, le président tunisien a fait adopter une nouvelle constitution par un
référendum s’offrant des pouvoirs presque incontrôlés, ce qui, selon ses détracteurs, engendrera le règne d’un seul homme et la fin d’une
démocratie significative.

La constitution lui a en fait donné l’autorité suprême sur les deux
le gouvernement fédéral et les nominations judiciaires, tout en rendant le
parlement largement édenté.

Les délocalisations, qui, selon Saied et ses partisans, étaient nécessaires pour mettre fin à des années de paralysie politique et de stagnation financière en Tunisie , officialiser les pouvoirs momentanés qu’il a présumés après la fermeture du parlement élu un an plus tôt.

Parmi ces relocalisations figurait le remplacement en mars de nombreux membres du Conseil supérieur de la magistrature, l’organe chargé de superviser les juges et le garant de l’autonomie judiciaire.

Saied, professeur de droit avant son succès aux élections de 2019, devait être fr intrigué par de nombreuses décisions judiciaires et accusé le conseil d’agir au nom d’intérêts politiques.

Source : TRTWorld et agences

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