La Palestine a déclaré que toute décision de la Grande-Bretagne de déplacer son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem serait « une violation pure et simple du droit international ».
La Première ministre britannique Liz Truss, à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU, a informé mercredi son homologue israélien Yair Lapid » de son examen de l’emplacement actuel de l’ambassade britannique en Israël « , a indiqué Downing Street à Londres .
« Il est extrêmement regrettable que la Première ministre Liz Truss profite de sa toute première apparition à l’ONU pour se consacrer à éventuellement enfreindre la loi mondiale en garantissant un « examen » de l’emplacement de l’ambassade britannique en Israël », a tweeté jeudi l’ambassadeur palestinien au Royaume-Uni.
« Toute relocalisation de l’ambassade serait une violation flagrante du droit international et des obligations historiques du Royaume-Uni », a écrit Husam Zomlot en anglais.
» Il sape le service à deux États et enflamme une situation actuellement instable à Jérusalem, le reste de t il a occupé des zones et des communautés au Royaume-Uni et dans le monde. Un tel engagement est contraire à l’éthique, illégal et négligent ! «
Une telle décision suivrait le choix discutable de l’ancien président Donald Trump de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem, une relocalisation qui a exacerbé les affrontements meurtriers entre soldats israéliens et opposants palestiniens en mai 2018.
La relocalisation douteuse a été bien accueillie par Israël et critiquée par le monde arabe et les alliés occidentaux.
À l’époque, la Grande-Bretagne sous l’ex-PM Theresa May n’avait aucune stratégie pour déplacer son ambassade et n’était pas d’accord avec la relocalisation des États-Unis.
Après leur rencontre, Lapid d’Israël a tweeté ses remerciements à Truss pour avoir envisagé une telle décision, mais cela a déclenché une réponse de la part des Palestiniens.
Jérusalem abrite à la fois le lieu le plus saint du judaïsme et le troisième lieu saint de l’islam.
Les Palestiniens appellent la partie orientale de la ville annexée par Israël, Jérusalem-Est, le cœur occupé de leur nation.
Le président des États-Unis, Joe Biden, a rétabli le besoin permanent de Washington d’un service à deux États, mais a en fait n’a pas renversé le choix discutable de Trump d’identifier Jérusalem comme capitale d’Israël.
Source : TRTWorld et entreprises
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