Le Mali s’est retiré d’une force ouest-africaine combattant les militants pour s’opposer à son rejet à la tête du groupe local G5, qui comprend également la Mauritanie, le Tchad, Burkina et Niger.
« Le gouvernement du Mali décide de se retirer de tous les organes et organes du G5 Sahel, y compris la force conjointe » de lutte contre les militants, a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué.
Une conférence des chefs d’État du G5 Sahel prévue en février 2022 dans la capitale Bamako devait en effet marquer « le début de la présidence malienne du G5 ».
Près de 4 mois après l’indication requise, cette conférence « n’a en fait toujours pas eu lieu », indique le communiqué.
Bamako « décline solidement l’argument d’un Etat membre du G5 qui avance la situation politique nationale interne pour refuser l’élaboration par le Mali du Présidence du G5 Sahel », indique la déclaration, sans nommer le pays.
Le gouvernement fédéral malien a déclaré « l’oppo La position de certains États membres du G5 Sahel à la présidence du Mali est liée aux manœuvres d’un État extérieur à la région visant frénétiquement à isoler le Mali », sans appeler cette nation.
La force du G5 Sahel a été créée en 2017 pour contrer les militants qui ont balayé la région ces dernières années, tuant des milliers de personnes et forçant des millions de personnes à fuir leurs maisons.
Cependant, la force a été entravée par une absence de financement et a a en fait eu du mal à faire baisser la violence.
La déclaration de la junte malienne, qui a renversé l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita et pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2020, a blâmé l’absence de progrès dans la lutte contre les militants et l’échec de la tenue des conférences actuelles au Mali.
La délocalisation isole encore plus le Mali, qui a également été frappé de sanctions du bloc politique régional d’Afrique de l’Ouest, frappant les tâches et l’industrie dans le pays appauvri.
Source : TRTWorld et entreprises
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