La principale fête de l’opposition pakistanaise dirigée par l’ancien Premier ministre Imran Khan a accusé la police d’avoir arrêté de nombreux fans lors de raids.
A policier a été éliminé tout au long des raids qui ont commencé tôt mardi, lorsqu’une personne a ouvert le feu sur des policiers qui étaient entrés dans sa maison dans la ville de Lahore.
Fawad Chaudhry, un porte-parole du parti, a déclaré les autorités ont lancé l’opération peu après minuit lundi.
Les domiciles des fans du parti étaient encore cambriolés mardi matin et au moins 400 fans du parti ont été emprisonnés dans tout le pays, a déclaré Chaudhry.
Khan a condamné les arrestations sur Twitter. Les autorités ont vérifié les raids mais ont refusé de partager des détails sur les arrestations.
Le ministre de l’Intérieur Rana Sanaullah a accusé Khan de chercher à produire un scénario de guerre civile. Le ministre a confirmé qu’un policier avait été éliminé lors de l’un des raids.
« Plus de 200 partisans du PTI (Pakistan Tehreek-e-Insaf) ont été emprisonnés au Pendjab », selon les autorités policières de Lahore, la capitale de la plus grande province du Pakistan, a informé l’agence de presse AFP sous condition de confidentialité.
« Nous avons en fait cambriolé leurs maisons et avons emprisonné nombre d’entre eux. »
Un 2e responsable, demandant de ne pas d’être appelé, fournissait les mêmes informations, notamment que les personnes emprisonnées avaient été condamnées pour atteinte à l’ordre public et restaient en détention.
À Islamabad, de gros conteneurs maritimes ont été placés sur une route essentielle menant au bâtiment du parlement, pour éviter que les fans de Khan ne s’approchent et n’y organisent potentiellement un sit-in.
Auparavant cette semaine, Khan avait en fait incité ses partisans à se rassembler dans la capitale mercredi pour une manifestation qui, selon lui, se poursuivrait jusqu’au gouvernement a révélé une date pour les élections de la brise.
Khan, qui a fonctionné comme premier mi nister pendant plus de 3 ans et demi, a été évincé par un vote de censure au parlement en avril. Il a été remplacé au poste de Premier ministre par Shahbaz Sharif.
Khan affirme que son élimination est le résultat d’un complot organisé par les États-Unis. Washington nie toute fonction dans la politique intérieure du Pakistan.
Source : TRTWorld et agences
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