mercredi, 24 avril 2024

Le président péruvien nomme un cinquième Premier ministre en 16 mois

Le président du Pérou, Pedro Castillo, a en fait choisi la ministre de la Culture comme nouveau Premier ministre du pays après la démission de son prédécesseur suite à une querelle avec le Parlement.

Bettsy Chavez, une avocate de 33 ans qui a également occupé le poste de ministre du Travail, a prêté serment vendredi en tant que 5e Premier ministre depuis que Castillo, assiégé, a repris le travail il y a 16 mois.

Le ensemble va remanier le cabinet après que l’ancien premier ministre Anibal Torres s’est arrêté jeudi au milieu d’un affrontement continu entre le Castillo de gauche et le parlement contrôlé par les conservateurs.

Chavez, un député du bloc de gauche qui soutient Castillo, a trente jours de demander un vote de confiance au parlement pour pouvoir assumer le travail.

Castillo, au pouvoir depuis juillet 2021, a déjà fait face à 2 tentatives de destitution au parlement et fait l’objet d’une enquête dans six affaires de corruption, consistant en des accusations contre sa famille et son entourage politique.

Les législateurs conservateurs ont déclaré que le président Castillo tentait de liquéfier la législature après avoir recommandé que le Congrès limogeait la précédente bien qu’il n’ait pas tenu de vote sur la question.

 » Il y a un exécutif coup d’État en cours pour fermer le Congrès », a déclaré le législateur conservateur Carlos Anderson à l’agence de presse.

Plus tôt ce mois-ci, des milliers de personnes ont défilé dans la capitale pour exiger l’élimination de l’ancien instructeur de l’école rurale qui a soudainement pris le pouvoir de L’élite politique standard du Pérou.

Castillo a en fait rejeté les accusations d’inspiration politique et profite de l’immunité jusqu’à la fin de son mandat en juillet 2026.

Il a déjà déclaré que la législature et le procureur général des États-Unis avait tenté des coups d’État contre lui par le biais de tentatives de destitution et d’enquêtes criminelles, respectivement.

En 2019, le président centriste Martin Vizcarra a dissous le Congrès après deux votes de censure dans une dispute intense avec le opposition.

L’année suivante, un tout nouveau Congrès a évincé Vizcarra sur fond d’accusations de corruption.

Source : TRTWorld et agences

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