jeudi, 28 mars 2024

Le statut de la police des mœurs de l’Iran reste flou après les rapports de « fermeture »

Un législateur iranien a déclaré que le gouvernement iranien « se concentrait sur les véritables demandes des individus », un jour après que les principales autorités ont suggéré que la moralité de la nation Les flics, dont la conduite a contribué à déclencher des mois de manifestations, ont été arrêtés.

Dans un rapport présenté par la société de presse ISNA dimanche, le législateur Nezamoddin Mousavi a signalé une technique moins conflictuelle envers les manifestations.

« L’administration et le parlement ont fermement insisté sur le fait que tenir compte des besoins de la population, qui sont principalement financiers, est le meilleur moyen d’atteindre la stabilité et de lutter contre les émeutes », a-t-il déclaré.

Les remarques de Moussavi ont suivi un conférence à huis clos avec plusieurs hauts responsables iraniens, dont le président Ebrahim Raisi. Il n’a pas abordé la fermeture présumée des autorités morales.

Un jour plus tôt, le procureur en chef d’Iran Mohamed Jafar Montazeri avait déclaré que les flics de la morale « avaient été fermés », a rapporté l’ISNA sans toutefois fournir plus d’informations.

Il n’a pas précisé si sa fermeture était nationale et permanente, mais a déclaré que le système judiciaire iranien « continuera de surveiller le comportement au niveau communautaire ». Néanmoins, les médias d’État n’ont pas fait état d’un tel choix.

Interrogé sur la déclaration de Montazeri, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amirabdollahian, n’a fourni aucune réponse directe.

« Assurez-vous qu’en Iran, dans la structure de la démocratie et de la liberté, qui existe clairement en Iran, tout va très bien », a déclaré Amirabdollahian, s’exprimant lors d’un siège à Belgrade, en Serbie.

En ce mois de septembre, il y a eu une baisse signalée du nombre de policiers de la moralité dans les villes iraniennes et une augmentation du nombre de femmes se promenant en public sans foulard, contrairement à la loi iranienne.

Le rôle des autorités morales, qui imposent des lois sur le port du voile, a été examiné après le décès d’un détenu, Mahsa Amini, 22 ans, sous sa garde à la mi-septembre.

Amini avait en fait été détenu pour avoir vraisemblablement enfreint les codes vestimentaires du pays.

Sa mort a déclenché une vague de mécontentement qui s’est en fait transformée en appels à l’échec des dirigeants cléricaux iraniens.

Source : TRTWorld et entreprises

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