mardi, 19 mars 2024

Les parties belligérantes du Yémen acceptent de libérer près de 900 prisonniers dans le cadre d’un accord de l’ONU

Le gouvernement yéménite a annoncé un accord d’échange de prisonniers avec les rebelles houthis.

« Un accord a été conclu pour libérer 887 prisonniers des deux côtés », a déclaré lundi à Anadolu le sous-secrétaire aux droits de l’homme Majid Fada’el.

Il a déclaré que quatre journalistes et un certain nombre de responsables de la sécurité et de l’armée seraient libérés dans le cadre de l’accord, ajoutant qu’un frère de l’ancien président Abd Rabbo Mansour Hadi et de l’ancien ministre de la Défense Mahmoud Sobeih serait également libéré.

L’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont salué l’accord d’échange de prisonniers entre les rivaux belligérants du Yémen.

Une déclaration conjointe de l’ONU et du CICR indique que les deux rivaux ont convenu de se réunir en mai « pour discuter d’autres libérations. »

« Je me joins aux centaines de familles yéménites dans l’attente d’une mise en œuvre rapide et harmonieuse des libérations », a déclaré l’envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, Hans Grundberg.

La responsable du CICR au Yémen, Daphnee Maret, a déclaré que l’accord contribuerait à renforcer la confiance entre les parties yéménites.

« Le CICR est prêt à continuer à jouer le rôle d’intermédiaire neutre et à faciliter les visites purement humanitaires dans les lieux de détention, à contribuer au rétablissement des liens familiaux et à soutenir la libération, le transfert et le rapatriement des détenus liés au conflit afin que des milliers d’autres puissent retourner dans leurs familles », a ajouté Maret.

Il n’y a pas encore eu de commentaire du groupe Houthi.

Les pourparlers pour un échange de prisonniers entre les deux rivaux ont commencé la semaine dernière en Suisse sous les auspices de l’ONU.

L’année dernière, les deux rivaux belligérants ont signé un accord négocié par l’ONU pour libérer 2 000 prisonniers, mais leur libération a été interrompue au milieu des accusations de violation de l’accord de chaque partie à l’autre.

Le Yémen est plongé dans la violence et l’instabilité depuis 2014, lorsque les rebelles houthis alignés sur l’Iran ont capturé une grande partie du pays, y compris la capitale Sanaa.

Source : TRTWorld et agences

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