samedi, 20 avril 2024

Les pourparlers parrainés par l’ONU sur les élections en Libye reprennent en Égypte

Les autorités libyennes sont retournées en Égypte pour un troisième tour de pourparlers sur les amendements constitutionnels pour les élections alors que la nation se retrouve une fois de plus dans une impasse politique avec 2 administrations concurrentes revendiquent la légitimité.

Les pourparlers au Caire, la capitale égyptienne, font suite à des affrontements entre milices concurrentes qui ont inquiété les citoyens de la capitale libyenne Tripoli et ravivé les maux de tête des combats précédents.

Les législateurs du parlement basé à l’est de la Libye et le Haut Conseil d’État, un organe consultatif de l’ouest de la Libye, ont entamé les négociations sous l’égide de l’ONU.

Ce choix est venu au milieu de la pression internationale collective sur les 2 chambres à mettre leurs différends de côté et à s’entendre sur la base juridique de l’élection.

La conseillère spéciale de l’ONU pour la Libye, Stephanie Williams, a déclaré que les pourparlers au Caire se poursuivraient jusqu’au 19 juin avec l’objectif d’élaborer un cadre constitutionnel « nécessité d’amener le pays à l’échelle nationale élections dès que possible ».

« Après onze longues années de division, de dysfonctionnement, de conflit, de chaos et de polarisation, le peuple libyen est épuisé », a-t-elle informé les invités lors de la séance d’ouverture.

« Vous avez une réelle chance, sans doute un devoir solennel, de leur redonner espoir, de tracer la voie vers des élections dans un cadre constitutionnel ferme ».

Au cours des 2 cycles de pourparlers précédents, les célébrations sont parvenues à un accord initial sur 137 articles du projet de constitution, notamment sur les droits et libertés. Les conversations se poursuivront sur certains courts articles contestés sur l’autorité législative et judiciaire.

Le conflit sur le cadre constitutionnel de l’élection était l’une des difficultés importantes qui ont fait échouer les élections nationales prévues en décembre, un coup dur pour les efforts internationaux pour mettre fin à des années de chaos en Libye.

L’échec de la tenue du vote a ouvert un tout nouveau chapitre dans son impasse politique de longue date, avec des gouvernements concurrents revendiquant maintenant le pouvoir après des tentatives d’unité dans le passé année.

La zone occidentale du pays est gouvernée par une sélection de forces alliées au gouvernement du Premier ministre Abdulhamid Dbeibah, soutenu par l’ONU, basé à Tripoli.

L’est et le sud de la Libye sont gérés par le seigneur de guerre Khalifa Haftar, qui est allié à un gouvernement rival dirigé par le Premier ministre nommé par le Parlement Fathi Bashaga.

Le pays riche en pétrole a en fait été endommagé par le conflit depuis qu’un soulèvement soutenu par l’OTAN a renversé et tué depuis longtemps régner er Mouammar Kadhafi en 2011.

La nation a été pendant des années divisée entre des administrations concurrentes à l’est et à l’ouest, chacune soutenue par divers groupes et gouvernements étrangers.

Source : TRTWorld et entreprises

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