mardi, 23 avril 2024

L’ex-dirigeant somalien Hassan Sheikh Mohamud remporte la présidence

La Somalie a confié à Hassan Sheikh Mohamud la présidence pour la deuxième fois à la suite d’élections attendues depuis longtemps dans le pays en détresse de la Corne de l’Afrique, qui fait face à un militant l’insurrection et la menace de pénurie.

Après une enquête marathon auprès de 36 prospects relayée dimanche en direct par la télévision d’Etat, les autorités parlementaires ont dénombré plus de 165 voix en faveur de l’ancien président Mohamud, soit plus que le nombre requis pour vaincre le président sortant Mohamed Abdullahi Mohamed.

Mohamud s’occupe d’une tâche difficile dans la nation de la Corne de l’Afrique de 15 millions d’habitants qui souffre d’une période de sécheresse, d’appétit et d’un conflit apparemment sans fin.

Mohamud, qui a agi en tant que président somalien entre 2012 et 2017, a remporté le concours dans la capitale, Mogadiscio, au milieu d’un verrouillage de sécurité imposé par les autorités pour empêcher les attaques meurtrières des militants.

Le scrutin préliminaire a été disputé par 36 candidats, dont quatre se sont rendus au second tour. Sans qu’aucun candidat ne remporte au moins les deux tiers des 328 décomptes, le vote est alors entré dans un troisième tour où Mohamud a gagné par une simple majorité.

Plus tôt, des explosions d’obus de mortier ont retenti près de l’aéroport de Mogadiscio où les parlementaires se réunissaient, ont déclaré des citoyens.

Il n’y a eu aucune revendication de devoir et les vagues n’ont pas interrompu le vote, mais les Somaliens sont habitués aux attaques contre les institutions de l’État du groupe de peur Al Shabab.

Les membres de la haute et de la basse les chambres juridiques ont choisi le président au scrutin secret à l’intérieur d’une tente de camping dans un hangar de l’aéroport du camp militaire de Halane, qui est protégé par les soldats de la paix de l’Union africaine.

L’élection de Mohamud a mis fin à un processus électoral interminable qui a soulevé des tensions politiques – et accru les problèmes d’insécurité – après la fin du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed en février 2021 sans partisan sur place.

Mohamed et Mohamud se sont assis côte à côte dimanche, regardant calmement le dépouillement des bulletins de vote.

Le vote soutenu par les Nations Unies a été retardé de plus d’un an en raison de querelles au sein du gouvernement, mais a dû se tiendra ce mois-ci pour garantir un programme du Fonds monétaire international de 400 millions de dollars.

Source : TRTWorld et agences

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