samedi, 20 avril 2024

L’Iran et les États-Unis entament des pourparlers nucléaires indirects à Doha avec la médiation de l’UE

Des pourparlers indirects sur le nucléaire
Téhéran et Washington ont commencé à Doha, alors que l’arbitre nucléaire en chef de l’Iran a rencontré
l’envoyé de l’Union européenne Enrique Mora, qui fera la navette entre les
parties américaine et iranienne.

Ali Bagheri Kani, a rencontré Mora mardi après une précédente conférence des responsables qatariens avec l’ambassadeur régional de Téhéran.

Basés dans différents espaces d’un hôtel de la capitale du Qatar,
l’Iranien Kani et l’envoyé spécial américain pour l’Iran Rob Malley
tentent de sortir d’une impasse qui dure depuis des mois
efforts pour relancer le pacte nucléaire de 2015 de Téhéran avec les puissances mondiales.

L’Iran refuse de tenir des pourparlers directs avec son ennemi juré, les
États-Unis, ce qui conduit au plan de pourparlers de « proximité »
impliquant Mora.

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a fourni une déclaration mardi disant qu’il « invitait » à accueillir les pourparlers.

Il a déclaré que les pourparlers visaient à rétablir l’offre « d’une manière qui soutient et renforce la sécurité, la stabilité et la paix dans la région et ouvre de nouveaux horizons pour une coopération et un dialogue régionaux plus larges avec la République islamique d’Iran. »

Le pacte nucléaire est apparu sur le point de renaître en mars, mais les pourparlers ont été
plongés dans le chaos, principalement à cause de la persistance de Téhéran à ce que
Washington élimine le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI),
son e force de sécurité légère, de la liste des
organisations terroristes étrangères (FTO) des États-Unis.

La semaine dernière, un responsable iranien et un responsable européen ont déclaré que l’Iran avait en fait abandonné la nécessité de retirer le
/> Les sanctions FTO de l’IRGC, mais il reste encore deux préoccupations, dont une sur
les sanctions, restent à traiter.

Étant donné que l’accord s’est effondré, l’Iran a en fait utilisé des centrifugeuses avancées et des stocks en croissance rapide d’uranium enrichi.

Plus tôt ce mois-ci, l’Iran s’est débarrassé de 27 caméras vidéo de sécurité de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour pousser l’Occident à conclure un accord.

En 2018, le président américain de l’époque, Donald Trump, a rompu l’accord, en vertu duquel l’Iran limitait son programme nucléaire en échange d’un allégement des sanctions économiques, ce qui a incité l’Iran à commencer à enfreindre ses principales limitations nucléaires environ un an plus tard.

Source : TRTWorld et agences

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