mardi, 23 avril 2024

Tokyo 2020 : un athlète biélorusse qui a refusé de rentrer chez lui obtient un visa polonais

Une athlète biélorusse qui craignait de retourner en Biélorussie après avoir critiqué le comité d’organisation olympique du pays a en fait obtenu un visa polonais après avoir refusé de rentrer de l’aéroport Haneda de Tokyo.

Après l’avoir faite stand à l’aéroport de Tokyo dimanche, Krystina Timanovskaya, 24 ans, a investi la nuit dans un hôtel de la ville sous la houlette des autorités policières japonaises. Le vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Marcin Przydacz, a déclaré qu’elle était en contact direct avec des diplomates polonais à Tokyo et que la Pologne ferait « tout ce qui est nécessaire pour l’aider à poursuivre sa profession sportive ». Elle a ensuite été aperçue en train de se rendre à l’ambassade de Pologne à Tokyo.

Przydacz a écrit sur Twitter que Tsimanouskaya avait en fait « un visa humanitaire et est totalement libre de poursuivre sa carrière sportive en Pologne si elle le souhaite. »

Son partenaire a, sur l’autre s’est enfuie à Kiev, la capitale de l’Ukraine.

L’athlète professionnelle, une sprinteuse, s’était plainte qu’elle avait en fait participé au relais 4x400m après que des membres de l’équipe nationale aient été disqualifiés pour concourir en raison de ne pas avoir subi un nombre suffisant de tests de dopage.

Après avoir prétendument critiqué le comité olympique de sa nation, elle a été exclue de l’équipe nationale biélorusse et a demandé de rentrer chez elle. « Il y a des pressions contre moi. Ils essaient de me faire sortir du pays sans mon approbation. Je demande au CIO de s’impliquer », avait-elle posté sur une chaîne Telegram d’une poignée qui représente des athlètes professionnels biélorusses qui ont en fait été maltraitée par le gouvernement autoritaire du pays.

Le Comité olympique biélorusse l’avait éliminée du groupe en mentionnant son « état émotionnel et mental ». Elle devait terminer la course dames de 200 mètres lundi, ainsi que le relais 4 × 400 mètres jeudi.

Les autorités du ministère des Affaires étrangères de la Tchéquie ont également révélé leur soutien à sa situation. L’amertume croissante des démocraties en Europe envers la Biélorussie reflète le scénario qui s’est réellement emparé de l’ancienne république soviétique depuis les manifestations de 2015 contre la réélection d’Alexandre Loukachenko, les critiques affirmant qu’il a truqué le vote.

Manifestations de masse contre les résultats des élections, des milliers de personnes ont été mises derrière les barreaux. De nombreux athlètes professionnels qui ont pris des positions politiques ont également été emprisonnés ou démis de leurs fonctions.

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