Après une année 2020 digne d’une dystopie – à savoir la plus sombre des fictions -, une relance à la peine – après les lourdes conséquences de la Covid-19 sur l’économie mondiale et plus particulièrement sur les petites entreprises et les auto-entrepreneurs -, à quoi ressemble le régime de l’auto-entrepreneur en 2021 ? Voici la synthèse au fil de l’année.
- Généralités sur l’auto-entreprise
- Nouveautés et actualités 2021
- Démarches de création simplifiées et sécurisées
- Régularisation des cotisations dues pendant la pandémie
- APL évolutives et accessibles aux indépendants
- Droits à la retraite CIPAV
- Gratuité des appels aux services publics
- Formulaire simplifié de déclaration en douane pour les envois de faible valeur
- Opter pour le régime de la micro-entreprise
- Les charges sociales : calcul et mode de règlement
- Les taux de cotisations sociales et fiscales
- L’ACRE pour les créateurs et repreneurs
- Les seuils de chiffre d’affaires en 2021
- La franchise en base de TVA
- Revenu fiscal de référence
- Les impôts de l’auto-entrepreneur en 2021
- L’option pour le versement libératoire
- Le prélèvement à la source
- Simulation des impôts
- Cotisation foncière des entreprises CFE
- Les indépendants affiliés au régime général
- Validation des trimestres de retraite 2021
- Droit à la formation
- Le régime de l’auto-entrepreneur en Outre-mer
Généralités sur l’auto-entreprise
Le régime de l’auto-entreprise, aussi appelé micro-entreprise, est avant toute chose celui d’une entreprise individuelle.
Ainsi, l’auto-entrepreneur est par définition en entreprise individuelle (EI) et, à la différence de l’EI classique au régime réel, il est soumis au régime micro-social pour ses cotisations et micro-fiscal pour le règlement de ses impôts.
Les garanties du succès de l’auto-entreprise
Historiquement, les démarches de création d’une micro-entreprise sont allégées. Elles peuvent s’effectuer en ligne ou en présentiel auprès d’un centre de formalité des entreprises (CFE). La simplicité administrative fait depuis toujours le succès du régime.
L’auto-entrepreneur a le droit de développer son activité à son propre rythme, sans date butoir, dans les secteurs du commerce, de l’artisanat ou en profession libérale (réglementée ou non). Il exerce à titre principal ou secondaire puisqu’il peut avoir en même temps le statut de salarié, étudiant, retraité et même celui de fonctionnaire.
Des conditions simples et incontournables
Le régime de l’auto-entreprise est ouvert à tous, sous certaines conditions :
- être majeur ou mineur émancipé
- ne pas être déjà travailleur non salarié
- avoir une adresse en France
- pour les ressortissants hors Union européenne, être titulaire d’une carte de séjour temporaire autorisant l’ouverture d’une auto-entreprise en France (se renseigner auprès de votre préfecture).
Nouveautés et actualités 2021
Démarche de création simplifiée et sécurisée
L’auto-entrepreneur lance son entreprise sur le site sécurisé autoentrepreneur.urssaf.fr et voit son compte cotisant automatique édité. Il se met en relation avec le CFE lié à son activité et peut faire ses démarches (demande Acre notamment). Il suit l’avancée de création de sa micro-entreprise et accède à son compte dès le début contre plusieurs semaines auparavant.
Régularisation des cotisations dues pendant la pandémie
Voyant leur chiffre d’affaires s’écrouler depuis mars 2020, les auto-entrepreneurs ont pu moduler leurs versements à l’Urssaf pendant toute l’année (voir plus bas, Charges sociales). Alors que le début 2021 s’annonce encore plus difficile sans le soutien du fonds de solidarité, la FNAE est à votre écoute pour tout problème pour vos demandes de report.