VTT lancera son propre centre de recherche pour la recherche sur les communications classifiées visant à sécuriser les réseaux critiques comme les forces de défense, en les protégeant des forces cybernétiques malveillantes.
La cyberguerre est un casse-tête majeur pour les forces de défense. Au milieu de la guerre en cours en Ukraine, la Commission européenne a publié un nouveau des propositions dans une tentative effrénée d’empêcher les cyber-incursions russes sur les pays de l’UE.
Le nouveau programme finlandais est financé par une subvention de recherche d’un million d’euros de l’agence nationale de financement, Business Finland.
Dans le cadre de cette initiative, VTT entreprendra des rénovations de son installation de recherche existante jusqu’en 2025 afin de pouvoir mener à bien un développement classé en toute sécurité.
Le projet de construction doit démarrer en 2023 et certaines des installations seront prêtes l’année prochaine.
Un point focal clé sera ce que l’on appelle les liaisons de données, une technologie classifiée qui permet aux chasseurs, aux drones et aux avions de surveillance de partager la connaissance de la situation les uns avec les autres.
Les activités classifiées seront également activées par d’autres systèmes VTT, y compris son réseau de test 5G, les communications par satellite, les bacs à sable de test de cybersécurité et les technologies futures comme la communication quantique et la 6G.
Le développement fait suite à l’annonce en septembre d’un nouvel écosystème de défense numérique dirigé par Business Finland.
Cet écosystème vise à tirer parti de l’expertise finlandaise dans le cadre d’initiatives de cyberdéfense à l’échelle de l’UE et de l’OTAN, rassemblant des « chefs de file technologiques » des domaines de la défense, de la sécurité et de l’industrie civile.
VTT fait partie des fondateurs du réseau Digital Defence aux côtés d’une poignée d’autres universités finlandaises de premier plan, de fabricants de matériel, d’ingénieurs et de startups de robotique.
La Finlande est considérée comme ayant des viviers de talents spécialisés pour la construction de systèmes de transfert de données, et ceux-ci pourraient fournir une base solide à des fins de recherche classifiée.
Mais malgré sa réputation mondiale, le pays manque de centres de recherche qui offrent des communications sécurisées de niveau classifié, selon Sauli Eloranta, vice-président de la recherche sur une société sûre et connectée de VTT.
« Le nouvel environnement de recherche répondra le plus largement possible aux besoins des entreprises finlandaises et européennes, et il facilitera également la recherche et le développement de produits des PME innovantes opérant en dehors du secteur de la défense.
« En utilisant la nouvelle infrastructure de recherche, les entreprises peuvent éviter des investissements coûteux dans des équipements spéciaux nécessaires à la recherche et aux tests.
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