Les régulateurs ont infligé une amende de 57 millions d’euros à Glovo, le service d’expédition à la demande basé à Barcelone, pour de prétendues violations faisant référence au statut de travail de ses livreurs madrilènes. (source– El Confidencial.)
La soi-disant « Loi Rider » espagnole est entrée en vigueur en août 2021 et oblige les entreprises de transport à payer officiellement les chauffeurs qui auraient autrement été classés comme entrepreneurs indépendants.
Pour sa part, Glovo dit qu’il cherchera à annuler la sanction, en faisant appel devant les tribunaux. Le contrat de travail indépendant accordé à ses chauffeurs a changé après l’introduction de la toute nouvelle loi. Glovo déclare que la sanction ne doit pas s’appliquer au cadre de rémunération mis à jour.
Deux violations de la loi Rider dans la flotte madrilène de Glovo ont été citées comme motifs de la sanction de l’inspection du travail espagnole.
Une reste en relation avec d’innombrables chauffeurs Glovo qui ne sont soi-disant pas enregistrés auprès de la sécurité sociale, tandis que la 2e charge concerne les coureurs étrangers embauchés sans le permis de travail approprié.
Ce n’est pas la première fois que Glovo subit la colère des régulateurs espagnols. Quelque 205,3 millions d’euros d’accusations et de règlements ont été appliqués à sa branche nationale, déclenchés par de prétendus manquements juridiques concernant 37 000 ou deux travailleurs. El Confidencial a déclaré. Outre l’Espagne, Glovo dispose de flottes de livraison à la demande étrangères en Italie, au Portugal, en France et en Espagne, ainsi qu’en Amérique latine. Glovo a levé 450 millions d’euros en capital de série F en avril 2021 et a ensuite augmenté son activité d’acquisition, en rachetant un petit acteur de l’expédition d’épicerie sur son marché domestique, Lola Market, ainsi qu’en obtenant Mercadão au Portugal voisin.
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