mercredi, 24 avril 2024

Les grandes plateformes technologiques souscrivent au nouveau code de pratique sur la désinformation

Crédit : Dreamstime

La Commission européenne a renforcé son Code de bonnes pratiques contre la désinformation, suite à directives publiées en 2021 selon lesquelles il devrait être mis à jour pour tenir compte d’événements tels que la pandémie de COVID-19 et la guerre de la Russie avec l’Ukraine.

La variation la plus récente s’appuie sur le code de pratique original qui a été développé en 2018, établissant une variété de nouveaux engagements par les plateformes technologiques et l’industrie plus globale pour mieux lutter contre la désinformation en ligne.

Démonétiser la diffusion de la désinformation ; assurer la transparence de la publicité politique ; accroître la coopération avec les vérificateurs de faits ; et offrir aux chercheurs un meilleur accès à l’information font partie des engagements auxquels les signataires se sont réellement consacrés.

« La Commission a maintenant des engagements extrêmement considérables pour réduire l’effet de la désinformation en ligne et des outils beaucoup plus robustes pour déterminer comment ceux-ci sont mis en œuvre dans toute l’UE dans tous les pays et dans toutes ses langues », Věra Jourová, vice-présidente pour les valeurs et l’ouverture à la Commission européenne, déclaré dans le cadre d’un communiqué de presse annonçant le tout nouveau code de pratique.

Le code a en fait été initialement signé par 34 parties, y compris les principales plateformes de réseaux sociaux comme Meta, Twitter et TikTok, et la technologie géants composés d’Adobe, Google et Microsoft. Amazon était un absent important.

Le code sera mis en œuvre par le biais de la loi sur les services numériques, un texte législatif de l’UE qui a été autorisé en avril 2022 pour mieux protéger les utilisateurs européens contre la désinformation en ligne et les contenus, biens, et services.

Les signataires disposeront de 6 mois pour mettre en œuvre les mesures auxquelles ils se seront effectivement inscrits et devront fournir à la Commission leurs tout premiers rapports d’application début 2023. Une taskforce nouvellement constituée puis se réunir tous les six mois pour suivre et ajuster les engagements en fonction des évolutions technologiques, sociales, de marché et juridiques.

Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur à la Commission européenne, a déclaré dans une déclaration selon laquelle la diffusion de la désinformation ne doit jamais être une pratique financièrement viable dont les plateformes en ligne devaient être plus puissantes lorsqu’il s’agissait de s’attaquer à la question, en particulier sur la question du financement.

« Large pla tforms qui enfreignent à plusieurs reprises le Code et ne procèdent pas à l’atténuation des menaces déterminent correctement le risque d’amendes d’environ 6 % de leur chiffre d’affaires mondial », a-t-il déclaré.

Le Code de bonnes pratiques renforcé comprend 44 engagements et 128 étapes particulières qui peuvent être globalement organisés dans les domaines suivants :

  • Réduire les incitations financières pour les fournisseurs de désinformation
  • Transparence du marketing politique
  • Assurer la stabilité des services
  • Autonomiser les utilisateurs
  • Autonomiser les chercheurs
  • Autonomiser la communauté de vérification des faits
  • Mettre en place un centre de transparence et un groupe de travail
  • Renforcer une structure de suivi

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