mercredi, 17 avril 2024

Les régulateurs de la vie privée de l’UE vont créer un groupe de travail pour enquêter sur ChatGPT

Crédit : Shutterstock

Le comité européen de la protection des données (EDPB) prévoit d’introduire un groupe de travail chargé d’enquêter sur ChatGPT après que divers chiens de protection de la vie privée européens ont soulevé des questions quant à savoir si l’innovation est certifiée par la politique générale de protection des données (RGPD) de l’UE.

Les régulateurs nationaux européens de la protection de la vie privée ont déclaré jeudi que le Le choix est venu à la suite de discussions sur les récentes mesures d’exécution prises par l’autorité italienne de défense de l’information contre OpenAI concernant son service ChatGPT.

Dans une déclaration publiée sur son site Web, l’EDPB a déclaré que le groupe de travail avait pour objectif de « favoriser la coopération et d’échanger des informations sur d’éventuelles mesures d’exécution prises par les autorités de protection des informations. »

Le mois dernier, le régulateur italien de la confidentialité des informations personnelles a émis une restriction de courte durée contre ChatGPT pour des infractions présumées à la vie privée liées à la collecte et au stockage de données individuelles par le chatbot. Le garant italien de la sécurité des données personnelles a acheté l’arrêt à court terme du traitement des données des utilisateurs italiens par la société mère et père de ChatGPT OpenAI, à moins qu’elle ne respecte les lois européennes sur la confidentialité.

Afin d’avoir le service rétabli, le garant italien a établi une liste d’exigences de défense des données auxquelles OpenAI doit se conformer, y compris une ouverture accrue sur la façon dont ChatGPT traite les informations, le droit pour les non-utilisateurs de se retirer du traitement de leurs données et un système de contrôle de l’âge pour s’inscrivant au service.

À la suite de l’interdiction, le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a tweeté : « Nous nous en remettons bien sûr au gouvernement fédéral italien et avons en fait cessé d’offrir ChatGPT en Italie (même si nous pensons que nous sommes conformément à toutes les lois sur la confidentialité). »

La discussion sur ChatGPT a été ajoutée au programme du CEPD suite à une demande de la société espagnole de sécurité des données (AEPD), qui a demandé que la question soit incluse dans le programme du CEPD réunion plénière. Depuis lors, l’AEPD a encore plus révélé qu’elle avait en fait ouvert une enquête sur OpenAI pour une éventuelle violation des politiques, et collaborerait avec ses homologues européens au sein du comité.

Ailleurs en Europe, la CNIL, le chien français de protection de la vie privée, est également censé examiner cinq griefs contre le chatbot, dont celui d’Eric Botheral, membre de l’Assemblée nationale – la chambre basse du Parlement français – qui représente les Côtes d’Armor.

Malgré les problèmes, alors que le ministre français du numérique Jean-Noël Barrot estime que ChatGPT ne respecte pas les lois sur la vie privée, dans une interview à La Tribune, il a finalement réfuté l’interdiction.

OPenAI n’a pas réagi aux demandes pour commentaire.

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