vendredi, 29 mars 2024

Veritas ajoute Kubernetes à la plate-forme NetBackup

Veritas Technologies a annoncé cette semaine que son logiciel de sauvegarde et de récupération inclut désormais la prise en charge des clusters Kubernetes.

Lisa Erikson, directrice principale de la gestion des produits pour Veritas, déclare que la version 9.1 de NetBackup prend aujourd’hui en charge les clusters Kubernetes, les espaces de noms, les ressources personnalisées et les volumes persistants dans les distributions de Red Hat, VMware et Google.

La prise en charge de distributions supplémentaires de Kubernetes sera ajoutée au fil du temps, note-t-elle.

Dans le même temps, Veritas ajoute également cette semaine la possibilité de provisionner et de déprovisionner automatiquement les ressources cloud et de définir des politiques de manière à pouvoir être instantanément appliquées aux charges de travail dès leur mise en ligne.

Veritas ajoute également la possibilité de définir et d’exécuter automatiquement des restaurations sur plusieurs objectifs de niveau de service (SLO en anglais). Initialement disponible pour VMware, la société prévoit d’étendre cette capacité à d’autres plates-formes également.

La société utilise désormais des algorithmes d’apprentissage automatique pour alerter les administrateurs des problèmes de récupération potentiels et ajoute une protection continue des données et des capacités de restauration instantanée pour les environnements VMware.

Enfin, Veritas peut désormais utiliser le stockage Write Once Read Many (WORM) via le cloud Amazon Web Service (AWS) S3 et ajoute une appliance NetBackup Flex 5350 qui, selon elle, est 300 % plus rapide que les appliances précédentes à un coût 40 % inférieur.

Erikson dit que maintenant que les clusters Kubernetes exécutent des applications avec état dans des environnements de production, il est demandé aux équipes informatiques de gérer la sauvegarde et la restauration des applications aux côtés de toutes les autres plates-formes qu’elles prennent actuellement en charge. Plutôt que d’acquérir une plate-forme de protection des données supplémentaire, ces équipes informatiques peuvent désormais étendre NetBackup à Kubernetes.

En général, Erickson note que l’on se concentre désormais beaucoup plus sur le temps de récupération et les objectifs ponctuels. Les propriétaires d’applications veulent pouvoir récupérer des données en quelques minutes plutôt que d’attendre des heures pour que les données soient récupérées. En conséquence, les organisations utilisent des appliances pour rendre les données critiques disponibles localement tout en utilisant le cloud pour stocker des versions plus anciennes de données qui n’ont peut-être pas besoin d’être immédiatement mises à disposition.

Les équipes informatiques ont le choix d’utiliser l’interface utilisateur graphique (GUI) fournie par Veritas pour gérer ce processus, ou les équipes peuvent utiliser n’importe quel sous-ensemble des plus de 500 interfaces de programmation d’applications (API) mises à disposition par Veritas.

Les organisations commencent à déployer plus de données sur les clusters Kubernetes pour rationaliser les processus de gestion. Plutôt que de stocker les données en externe sur une plate-forme qui doit être gérée séparément, de nombreuses organisations informatiques préfèrent désormais unifier la gestion du calcul et du stockage.

Quelle que soit l’approche de la gestion des données dans les environnements Kubernetes, le volume de données générées continue de croître à un rythme exponentiel. La plupart du temps, en cas de problème, un utilisateur final cherche à récupérer les données qu’il utilisait le plus récemment.

Cependant, en cas d’attaque par ransomware, il n’est pas rare que les organisations aient désormais besoin de récupérer une quantité massive de données vierges à partir du cloud. Dans l’un ou l’autre scénario, le temps requis pour récupérer ces données est désormais plus important que jamais.

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