pour arrêter la collecte et le traitement des données biométriques des individus en France, pour lesquels elle dit qu’il n’y a pas de base légale, et pour supprimer les données qu’elle détient. La sanction de 20 millions d’euros (19,7 millions de dollars) imposée
par la CNIL est l’optimum autorisé en vertu de GDPR Short article 83. Des amendes supplémentaires de 100 000 euros (98 000 $) par jour seront appliquées si Clearview ne suit pas les instructions de la CNIL concernant les informations de reconnaissance faciale des sujets français, indique le communiqué. Clearview détient 20 milliards d’images faciales d’individus dans le monde entier, selon le régulateur. Le PDG de Clearview, Hoan Ton-That, a informé l’AFP que l’entreprise est exemptée du RGPD, n’a pas de clients ou de présence en France, et ne peut pas déterminer qui dans sa base de données sont des habitants de France, soulignant qu' »il n’y a pas d’autre moyen de déterminer si une personne a la nationalité française simplement à partir d’une image publique provenant d’Internet. » L’ordonnance initiale de la CNIL a été annoncée en décembre dernier, bien que le régulateur précise que Clearview a été informé de sa décision en novembre. Il déclare illégal le traitement des données personnelles par Clearview, les manquements à faciliter l’accès et l’effacement comme l’exige le RGPD, et à coopérer avec la CNIL. Par conséquent, il indique que l’entreprise enfreint les articles 6, 12, 15, 17 et 31 du GDPR. La technique de Clearview consistant à créer son ensemble de données pour la formation à l’algorithme de reconnaissance faciale a récemment été approuvée par l’USPTO.
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