mercredi, 24 avril 2024

Europol trouve des actions urgentes nécessaires pour lutter contre les criminels utilisant des deepfakes

Convaincu que les deepfakes représentent actuellement un risque criminel sans précédent, l’agence d’application de la loi de l’Union européenne déclare que les législateurs et les régulateurs doivent agir maintenant. Les autorités ont besoin de ressources pour identifier et éviter les deepfakes réussis.

Europol a en fait publié un rapport décrivant les deepfakes et la menace qu’ils représentent pour les résidents de l’UE. Pour contrer les deepfakes, les gouvernements devront ajuster les outils et les politiques afin de lutter contre « la nouvelle réalité des deepfakes ».

Le rapport passe en revue une liste de menaces auxquelles les gouvernements sont désormais confrontés, dont la dernière était « de continuer à se fier au visage d’une désinformation croissante ».

En guise de présentation de la prise de conscience, le rapport est encourageant pour les experts en sécurité de toutes sortes, mais le principal danger posé par les algorithmes deepfake est la méfiance. C’est un point important, et il a en fait été sous-estimé dans le passé.

Il y a deux ans, le mois prochain, un groupe d’experts sur les communications stratégiques de l’OTAN a conclu que les deepfakes ne constituaient pas une menace importante. Les individus – composés de troupes – sont soit blasés, soit informés de fausses informations et ne feraient pas confiance et n’agiraient pas sur les paroles d’un dirigeant profondément truqué.

Des deepfakes relativement peu sophistiqués des présidents ukrainien et russe ont été partagés sur les réseaux sociaux réseaux cependant rapidement reconnus comme des imposteurs en mars.

L’un des panélistes de l’OTAN a abordé « le sujet presque mythologique des deepfakes ».

Mise à part la priorisation des dangers, Europol communique l’urgence des deepfakes.

« Dans les mois et les années à venir, il est extrêmement probable que les acteurs de la menace utiliseront de plus en plus la technologie deepfake » pour commettre des crimes ou tromper l’opinion populaire.

Des lois et des outils de conformité sont nécessaires . Les plates-formes de médias sociaux devraient cependant toutes être déléguées pour rechercher et éliminer les deepfakes.

De plus, les services de police doivent maintenant se former à la détection des deepfakes. La biométrie faciale et vocale sont de nouvelles voies passionnantes pour lutter contre le crime et pourraient éventuellement être compromises par les médias deepfake, suggère le rapport, ce qui conduit à suggérer de ne pas s’appuyer sur des « systèmes de détection deepfake spécifiques ».

Des scientifiques du monde entier travaillent sur les contre-mesures, mais l’innovation évolue si rapidement qu’il est difficile d’être sûr que les progrès ne seront pas rapidement dépassés par les nouvelles techniques de gestion des risques.

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