de RTL News, la base de données contient huit millions de photos de visages d’au moins six millions et demi de personnes inscrites par l’administration des migrations à leur entrée dans le pays. La publication néerlandaise déclare également que ces photos ont été partagées
avec la police et utilisées lors d’enquêtes criminelles via le système biométrique ‘Catch’face pendant des années sans avertir les personnes concernées. La police néerlandaise utilise également une base de données de biométrie faciale différente de celle ci-dessus.
Cette deuxième collection de visages comprendrait près de 3 millions d’entrées de plus d’un million de Néerlandais et d’immigrants désignés comme suspects ou reconnus coupables d’un « Avec ces 2 bases de données, la police traite les étrangers comme des suspects », explique Fieke Jansen, chercheuse postdoctorale
au Data Justice Lab de l’université de Cardiff, au Royaume-Uni. « Ce n’est que parce qu’ils sont venus au Pays-Bas de l’extérieur de l’Union européenne pour le travail, les études, un être cher ou un réfugié. Si
ils avaient fait quelque chose d’incorrect, ils seraient restés dans cette autre base de données. » Au même moment, un porte-parole des autorités néerlandaises a déclaré RTL News que les forces de l’ordre pourraient légalement rechercher dans la base de données des visages
avec des immigrants juste après l’autorisation d’un magistrat évaluant si l’examen est légal. » [Nous utilisons le système] juste s’il y a un soupçon raisonnable que le le suspect est un étranger
ou si l’examen est dans une impasse. Nous ne pouvons pas et ne devons pas l’utiliser à la légère. » L’enquête de RTL News intervient des semaines après que des experts médico-légaux néerlandais ont discuté de la subjectivité dans les enquêtes sur la biométrie faciale lors d’un déjeuner EAB Talk
en décembre 2022.
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