samedi, 20 avril 2024

La Belgique approuve une base de données biométrique pour les migrants dans le cadre de l’exigence du système d’entrée/sortie de l’UE

Dans le cadre des efforts visant à adhérer au système d’entrée/sortie de l’Union européenne (EES) qui devrait être totalement fonctionnel d’ici le dernier trimestre de cette année, le Conseil fédéral des ministres belge a en fait offert l’autorisation pour la création d’une toute nouvelle base de données biométriques sur les migrants qui sera disponible dans tous les États membres de l’UE.

L’installation de la base de données, qui peut stocker les données biométriques des migrants jusqu’à 90 jours, permettra aux autorités de migration de Belgique pour déterminer quand le séjour d’un migrant dans son pays, pour un ressortissant non membre de l’UE, a pris fin.

Le système automatisé saisira leurs informations personnelles telles que le nom, le type de document de voyage, les empreintes digitales et la biométrie faciale, la date et le lieu d’entrée et de sortie de chaque migrant non européen traversant les frontières d’un pays membre de l’UE.

« Le système d’entrée et de sortie augmente considérablement le contrôle sur qui entre dans l’Union européenne. En conséquence, [B elgium] comprendra immédiatement de toutes les personnes présentes sur la zone qui reste plus longtemps que la période autorisée », a déclaré le secrétaire d’État belge à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, dans un communiqué de presse, assimilé par Google.

Les autorités ajoutent que le tout nouveau système de suivi numérique va changer la façon dont ces contrôles de migrants illégaux étaient effectués dans le passé, qui consistaient notamment à faire du porte-à-porte pour demander aux habitants s’ils connaissent des migrants illégaux vivant autour d’eux. Il a déclaré que la nouveauté est bien plus importante compte tenu de la grande variété d’individus (plus de 200 000) qui entrent chaque année sur le territoire belge avec des visas de courte durée, y compris qu’il sera plus facile de comprendre ceux dont les visas ont effectivement expiré.

Avec le système, Mahdi a déclaré que les autorités du Département de l’immigration seront instantanément informées dès que le séjour d’un migrant dans le pays aura légalement concerné une fin, et s’il a effectivement quitté le pays ou non, évitant aux individus d’utiliser de faux fichiers pour rester dans le pays.

La déclaration fournit l’exemple d’un voyageur entrant en Espagne sans visa depuis l’extérieur de l’UE, mais choisissant de faire un voyage en Belgique lorsque ses 90 jours ont effectivement expiré, au lieu de partir le bloc. Le système actuel ne permet pas de comprendre quand leur séjour autorisé a expiré, alors que l’EES fournira un chemin numérique.

Au milieu de ces plans pour faire fonctionner la base de données, il y a également eu des inquiétudes de la part de militants des droits de l’homme sur la confidentialité et la sécurité des données grâce à la collecte des informations biométriques des individus.

Les pays de l’UE se sont en fait préparés à l’EES en mettant en place et en pilotant des systèmes de contrôle biométrique aux frontières

Dans En 2020, Idemia et Sopra Steria ont obtenu un accord structurel pour un système d’appariement biométrique destiné à l’EES.

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