lundi, 22 avril 2024

La France adopte un projet de loi sur la surveillance de l’IA avant les Jeux olympiques de 2024, suscitant la controverse

La législature française

a adopté jeudi des coûts extrêmement discutés qui donneront à la police le pouvoir d’utiliser des outils de système expert (IA) pour les fonctions de surveillance. Cette décision intervient avant les Jeux olympiques de Paris 2024, qui devraient attirer d’innombrables visiteurs.

En vertu de cette loi, les autorités auront accès à un logiciel efficace pour reconnaître les dangers tels que les mouvements de foule suspects et les sacs abandonnés. Bien que la technologie de reconnaissance faciale ne soit pas autorisée, les défenseurs craignent toujours qu’elle ne conduise à une surveillance automatisée avec un potentiel de discrimination et de violation de la vie privée.

Noémie Levain du groupe de protection des données La Quadrature du Web s’est opposée aux coûts en déclarant : « Cette loi recèle d’énormes pouvoirs d’analyse et d’évaluation sur nous et nos corps sous prétexte de expérimentation. »

Le député Philippe Latombe a défendu le projet de loi, affirmant que des garanties appropriées seront en place afin que seules les entreprises respectant les directives françaises et européennes, avec des informations conservées sur le sol français, puissent proposer le logiciel .

Avant cette nouvelle, les députés européens ont exprimé leur inquiétude concernant les procédures de surveillance proposées pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, qui pourraient inclure le traitement d’images enregistrées par des caméras vidéo de sécurité à l’aide d’un système de système expert.

Une lettre d’Eur Des parlementaires européens aux membres de l’Assemblée nationale contestent le poste 7 d’un projet de loi faisant référence aux jeux, soulignant qu’il menace le droit à la vie privée, à la sécurité des données et à la liberté d’expression.

La lettre alertait encore plus sur le fait que l’activation de la surveillance par IA créerait un précédent dangereux, d’autant plus que l’innovation n’a été adoptée que par la Chine jusqu’à présent, notent les députés.

Membre de Le Parlement européen Patrick Breyer du Parti Pirate a déclaré qu’il s’attend à ce que « le tribunal annule cette législation de surveillance aveugle pour violation de nos droits essentiels ». Il fait partie d’une coalition de 41 députés européens de nombreux partis qui ont résolu une lettre ouverte au Parlement français de le contacter pour inverser la tendance.

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