du Royaume-Uni se prépare à reconnaître les criminels en prenant leurs photos avec des téléphones portables et en les analysant dans une base de données avec un logiciel de reconnaissance faciale.
L’application, appelée Operator Initiated Facial Recognition (OIFR), est déjà testée par trois policiers britanniques et se prépare à un déploiement à travers le pays l’année prochaine. D’ici mai 2024, la police britannique prévoit d’augmenter à cent pour cent l’utilisation de la reconnaissance faciale rétrospective pour identifier les individus et d’établir une feuille de route pour l’OIFR au niveau national.
L’annonce a été faite dimanche dernier par le Conseil national des chefs de police (NPCC) avec Jeremy Vaughan, chef de la police des autorités du sud du Pays de Galles et responsable national du reconnaissance faciale, expliquant que l’innovation accélérera leur travail.
« Cela peut réduire le temps passé à tenter de reconnaître un coupable de plusieurs jours et mois à quelques minutes seulement », déclare Vaughan. « Mais nous reconnaissons la nécessité d’équilibrer l’utilisation des nouvelles technologies avec le droit à la vie privée. »
L’OIFR compte sur l’algorithme de reconnaissance faciale NeoFace de NEC. Au cours des trois derniers mois, les autorités du sud du Pays de Galles, de Gwent et du Cheshire ont vérifié l’application logicielle, qui est liée à la base de données informatique nationale de la police.
L’application de reconnaissance faciale a été déployée au moins 42 fois. par les flics du sud du Pays de Galles, conduisant à 20 arrestations. L’application a cessé de fonctionner pour trouver une correspondance sur 16 événements, 4 recherches ont été abandonnées et 2 autres étaient significativement incomplètes. L’application a également aidé les autorités à déterminer une personne disparue et deux cadavres, rapporte le Daily Mail.
La toute nouvelle application, cependant, s’est révélée controversée. Selon les informations fournies par la police du sud du Pays de Galles, les minorités ethniques ont été ciblées de manière disproportionnée, près de 31 % des suspects photographiés étant noirs ou asiatiques. La population minoritaire ethnique du sud du Pays de Galles ne représente que 8,5 %.
Le Conseil des chefs des autorités nationales déclare que le grand public soutient déjà largement l’utilisation par la police de la reconnaissance faciale, soulignant les enquêtes YouGov.
Le Royaume-Uni a en fait déployé d’autres initiatives biométriques dans le domaine policier. La semaine dernière, le NPCC a présenté une refonte des performances de la police qui comprend un nouveau système de correspondance d’empreintes digitales et une utilisation accrue de l’innovation de reconnaissance faciale.
Les responsables de la police ont assuré d’élargir l’utilisation de la reconnaissance faciale en direct pendant que la police en Écosse, des données ont récemment été publiées montrant que l’utilisation de la reconnaissance faciale rétrospective a triplé au cours des cinq dernières années. En septembre, la police a lancé Job Pegasus, une opération policière de 752 000 dollars soutenue par des commerçants britanniques visant à faire correspondre les images de vidéosurveillance des voleurs à l’étalage avec celles d’une base de données des autorités nationales.
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