jeudi, 18 avril 2024

Le groupe consultatif sur les frontières de l’UE propose un accord de partage des données de la liste de surveillance biométrique

Des changements arrivent aux frontières de l’Union européenne et du Canada, le premier recommandant d’adopter un système intégré de bases de données biométriques au niveau national pour les vérifications des listes de surveillance et le gouvernement du second travaillant lentement pour prendre en charge la tâche de contrôle des voyageurs aériens. compagnies aériennes.

Le Future Group on Travel Intelligence de l’UE, créé par Europol et Frontex en 2019, a produit son rapport final sur ‘Travel Intelligence and Border Management« , qui conseille la mise en place d’un contrôle aux frontières plus intégré écosystème dans l’UE, en introduisant un contrôle des voyageurs avant l’arrivée et des évaluations des risques, qui peuvent être effectués avec l’intelligence artificielle.

Le rapport de 83 pages, repéré par Statewatch, décrit la mise en place d’un « Continuum européen des frontières et des voyages » composé de 10 étapes.

Un système européen de filtrage des voyageurs (ESTS) serait mis en place, éventuellement en utilisant l’IA et des algorithmes d’apprentissage automatique. Le rapport reconnaît les « aspects critiques opérationnels, culturels, technologiques, juridiques (par exemple, la finalité du traitement, les droits d’accès et la portée géographique des régimes API et PNR), la protection des données et d’autres droits fondamentaux (par exemple, la non-discrimination) qui doivent être soigneusement évalués » de mettre en place un tel système dans le cadre du droit de l’UE.

Le rapport approfondit les questions juridiques et opérationnelles liées à « l’échange d’informations amélioré » et recommande six étapes pour faire avancer le processus, de la « sensibilisation des entités opérationnelles » à la mise en place et à l’évaluation de pilotes.

Les informations susceptibles d’être échangées comprennent des listes de surveillance de criminels et de suspects, des renseignements sur les menaces et les risques potentiels, ainsi que des « règles de ciblage/filtrage et des profils de risque qui facilitent l’identification des voyageurs inconnus ou des expéditions qui présentent un risque élevé ». que des constatations opérationnelles et de l’expertise.

La collecte et les contrôles biométriques prévus pour les ressortissants de pays tiers dans le cadre du système d’entrée/sortie entrant sont utilisés dans le rapport comme exemple de la manière dont l’automatisation peut garantir que le partage des données respecte les règles de procédure.

L’ESTS serait utilisé pour le contrôle des voyageurs avant l’arrivée, en comparant les documents de voyage et les données biométriques des ressortissants de pays tiers aux bases de données nationales.

Le groupe propose également une étude de faisabilité sur l’ESTS pour examiner ce qui serait géré par les systèmes nationaux et ce qui serait pris en charge par l’infrastructure centrale, ainsi que les besoins en ressources associés.

Le Canada repousse la date limite pour les vérifications des listes d’interdiction de vol opérées par le gouvernement

Le gouvernement du Canada prévoit de donner aux compagnies aériennes plus de temps pour mettre en œuvre les modifications réglementaires apportées en 2019 afin de réduire leur fardeau réglementaire, comme expliqué dans un résumé de l’analyse d’impact de la réglementation publié à Gazette du Canada.

Le Programme de protection des passagers (PPP) amélioré du Canada transfère la responsabilité de contrôler les voyageurs aériens par rapport à la Loi sur la sécurité des voyages aériens (SATA) du pays (parfois appelée « liste d’interdiction de vol ») au gouvernement en centralisant le système et en établissant un numéro de voyage canadien (CTN) pour aider à identifier les personnes autorisées à voyager, mais dont le nom est proche d’une personne sur la liste de surveillance.

Les compagnies aériennes auront jusqu’en mars 2023 pour mettre en œuvre le nouveau système de contrôle avec des documents d’identité numériques tels que des passeports ou avec des données biométriques, dans le cadre des modifications proposées.

Le gouvernement a eu des discussions avec Amadeus et Sabre, qui desservent ensemble 75 % des transporteurs aériens couverts par la réglementation, ainsi qu’avec divers groupes de l’industrie aéronautique, afin de modifier la réglementation.

En février dernier, les transporteurs représentant 58 % du volume de passagers du pays avaient mis en place le système de contrôle centralisé du gouvernement du Canada.

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