fournit un logiciel de reconnaissance d’empreintes digitales et faciale à Interpol pour l’aider dans les examens de police et les fonctions de contrôle des frontières, dans le cadre du centre biométrique de l’organisme international d’application de la loi.
Le Biometric Hub, ou BioHub, est devenu opérationnel à distance aux frontières à la mi-novembre, déclare Interpol, racontant l’histoire d’un passeur de migrants en fuite qui a été surpris se faisant passer pour un migrant et apportant un dossier d’identification frauduleux. Il peut effectuer jusqu’à un million de recherches par jour, contrairement à la biométrie des empreintes digitales, de la paume et du visage. Sa première étape opérationnelle, pour la reconnaissance des personnes d’intérêt par les forces de l’ordre, a été mise en service en octobre.
Interpol prévoit de déployer l’innovation auprès des agents de première ligne et des postes frontaliers au cours des deux prochaines années.
Le BioHub amélioré utilisera le système d’identification multibiométrique (MBIS) de cinquième génération d’Idemia comme moteur de correspondance. , selon un communiqué de l’entreprise. L’accord de mise à niveau faisait initialement partie d’un renouvellement d’accord signé par Idemia en 2019, et la société a révélé qu’elle fournirait son MBIS en 2021.
MBIS 5 fonctionne avec des algorithmes plus récents qui offrent une plus grande précision de correspondance de manière beaucoup plus précise. Temps de réponse plus court grâce à une interface qui, selon Idemia, est plus conviviale. L’entreprise fait référence à ses notes élevées en matière d’efficacité de correspondance dans le contrôle NIST des empreintes digitales (MINEX), de l’iris (IREX) et de la biométrie faciale (FRVT).
« Le centre biométrique aide les policiers à comprendre immédiatement si l’individu devant eux se trouve un danger pour la sécurité », déclare Cyril Gout, directeur du soutien opérationnel et de l’analyse d’Interpol. « Cela est particulièrement crucial dans les scénarios où les documents de voyage ne sont pas proposés ou crédibles. »
Auparavant, les contrôles par rapport aux bases de données biométriques d’Interpol impliquaient des procédures en plusieurs étapes consistant en une évaluation manuelle et ne renvoyaient donc pas de résultats immédiatement. Le BioHub permet des vérifications dans de nombreuses bases de données avec une seule recherche. Des examens manuels sont toujours effectués si la correspondance ne satisfait pas à une limite en raison de la faible qualité des informations, selon le communiqué d’Interpol.
« Ce travail renforce notre collaboration de longue date avec Interpol, qui dure depuis plus de vingt ans. ans », déclare Matt Cole, vice-président exécutif du groupe Idemia pour la sécurité publique et l’identité. « Avec l’expédition du tout nouveau MBIS, créé grâce à notre fort dévouement à la R&D, Interpol aura accès à des innovations avancées en matière d’empreintes digitales, d’empreintes palmaires et d’identification faciale, lui permettant ainsi qu’aux pays membres d’identifier les individus d’intérêt plus rapidement que jamais. «
Le BioHub est désormais accessible aux 196 pays membres d’Interpol.
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