jeudi, 18 avril 2024

Le régulateur européen de la protection des données fait valoir que les restrictions de surveillance biométrique ne sont pas assez fortes

Le directeur européen de la défense des données (CEPD) Wojciech Wiewiórowski déclare que la proposition de législation de la Commission européenne limitant l’utilisation de la reconnaissance faciale et d’autres données biométriques dans les espaces publics ne va pas assez loin puisqu’elle ne les interdit pas totalement.

Wiewiórowski a déclaré qu’une restriction de la biométrie dans des espaces librement accessibles est nécessaire et qu’il regrette que son appel antérieur à un moratoire sur les systèmes biométriques à distance ait été résolu par la CE.

La loi sur l’intelligence artificielle proposée par la CE appelle à toutes ces technologies biométriques doivent être interdites d’utilisation pour la surveillance des espaces publics par la police, sauf dans les cas de terrorisme, de manque d’enfants et de situations d’urgence de sécurité publique. Cela augmente également les accusations d’infractions, bien que 40 membres du Parlement européen (sur 705) aient demandé que la loi aille encore plus et interdise carrément la technologie.

Wiewiórowski s’est dit satisfait de la « technique horizontale » de la règlement, et son large champ d’application, qui inclut toutes les institutions, organes et agences de l’UE.

« Je reconnais également les avantages de la technique basée sur les risques qui sous-tend la proposition. Il existe sans aucun doute diverses applications d’intelligence artificielle qui fournissent danger minimal pour les droits fondamentaux à la protection des données et à la vie privée tout en offrant à l’humanité un outil potentiellement efficace pour lutter contre les problèmes actuels. « 

Le CEPD continuera à promouvoir des directives plus strictes en matière d’innovations de reconnaissance automatisée telles que la reconnaissance faciale, mais également la démarche, les empreintes digitales, l’ADN, la voix et la biométrie comportementale dans les espaces publics, tant pour le secteur privé que pour les applications policières. La motivation de Wiewiórowski est ce que l’annonce décrit comme le « danger incroyablement élevé d’intrusion profonde et non démocratique dans la vie personnelle d’une personne ».

L’entreprise se prépare à analyser la proposition juridique pour soutenir des protections privées et sociales plus fortes, et se concentrer sur l’élaboration de limites précises pour les systèmes susceptibles de constituer une menace pour les droits fondamentaux.

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