Le gouvernement iranien aurait l’intention de créer une base de données biométriques collectée auprès des journalistes.
Un éditeur de presse qui se présente comme une source indépendante d’informations sur l’Iran a déclaré que le programme avait été annoncé par l’Organisation de médecine légale d’Iran. L’agence fait partie du pouvoir judiciaire du gouvernement.
L’éditeur Iran International, basé à Londres, rapporte que le gouvernement prélèverait des échantillons d’ADN sur des journalistes, des mineurs, des gardes forestiers, des forces armées, des équipages de conduite civils et des pompiers.
Toutes ces professions sont considérées comme des professions à haut risque, selon les rapports d’Iran International, ce qui signifie que les travailleurs sont plus susceptibles d’être victimes d’accidents et de blessures.
Contrairement aux autres métiers de la liste, le journalisme est considéré par la théocratie iranienne comme un danger pour le gouvernement.
Le rapport n’est pas corroboré et ne dit pas si le plan présumé est réel ou s’il s’agit simplement d’une bulle de pensée. Cela dit, le bilan de l’Iran en matière d’oppression draconienne de son propre peuple est extrêmement bien documenté.
L’article d’Iran International compare le plan présumé à la surveillance biométrique exercée par le gouvernement autocratique chinois sur les populations musulmanes ouïghoures et tibétaines de ce pays.
En janvier dernier, un vendeur américain a été contraint de cesser de vendre des kits ADN au gouvernement chinois au Tibet.
De l’autre côté de cette politique se trouve l’État américain du Montana, qui a adopté l’automne dernier une loi protégeant la confidentialité des données génétiques en termes relativement généraux.
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