vendredi, 29 septembre 2023

Les projecteurs peu flatteurs s’intensifient sur les entreprises chinoises de surveillance biométrique

La campagne de pression pour inscrire la société chinoise de reconnaissance faciale Tiandy Technologies sur une liste de sanctions ou de contrôle des exportations n’a pas faibli. Un groupe américain pro-démocratie a en fait publié

une longue note de service affirmant que, tandis que d’autres entreprises chinoises d’innovation biométrique ont été approuvées d’une manière ou d’une autre par Washington, Tiandy ne l’a pas été. D’autres économies occidentales, notamment le Canada et le Royaume-Uni, devraient également fortement

penser à pénaliser ou au moins à se désengager de l’entreprise, selon le mémo. L’auteur du dossier, Craig Singleton, chercheur principal à la Fondation pour la défense des démocraties, explique longuement que Tiandy est géré par le Parti communiste autoritaire chinois. Et c’est le parti qui a en réalité développé des politiques certainement anti-démocratiques consistant en la répression des minorités politiques et culturelles. Singleton, comme d’autres, déclare que non seulement la Chine utilise des filets de reconnaissance faciale pour découvrir et emprisonner sa population musulmane ouïghoure, mais qu’elle est impliquée dans la fabrication d’outils de torture. Singleton documente également les ventes de caméras de vidéosurveillance et d’applications logicielles de surveillance de Tiandy à l’Iran, un autre régime antidémocratique autoritaire, qui lutte actuellement pour éliminer l’opposition aux ordres spirituels descendants. Selon un certain nombre de sources (y compris la fondation et les reportages du média américain NBC et du groupe d’études de marché IPVM), le fabricant de puces américain Intel propose des microprocesseurs à Tiandy. Singleton souhaite que Tiandy, son propriétaire et ses parties prenantes soient approuvés conformément à la loi mondiale Magnitsky sur la responsabilité des droits de la personne, car des preuves indiquent que l’entreprise a directement ou indirectement participé à de « graves violations des droits de l’homme ». L’Iran doit ressentir le la chaleur aussi, déclare-t-il, citant un décret présidentiel appelant à des sanctions contre quiconque utilise des systèmes de communication et informatiques permettant de suivre ou de suivre des personnes dans le cadre de violations des droits de l’homme.

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