Les partisans , tirées d’institutions fédérales, provinciales et territoriales de protection de la vie privée, soutiennent que même si les systèmes d’identité numérique comportent une litanie d’avantages, il est avantageux pour les autorités gouvernementales de mettre en place des garde-fous qui garantissent la confidentialité, la sécurité, la transparence et la responsabilité des informations personnelles.
Ce n’est que grâce à cela, ajoutent-ils, que l’identification numérique peut être largement adoptée par citoyens et de confiance pour l’accès à des services publics spécifiques, selon une annonce.
Soulignant l’importance de la confidentialité et de la confiance des informations personnelles, le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Philippe Dufresne, a déclaré : « L’avancement et l’exécution d’un écosystème d’identification numérique est une opportunité incroyable montrer comment l’innovation et la protection de la vie privée peuvent coexister. »
« En reconnaissant, en comprenant et en réduisant les problèmes de confidentialité dès le départ, les gouvernements et les intervenants stimuleront la confiance entre les Canadiens et révéleront leur dévouement à la protection de la vie privée comme un droit fondamental », comprend Dufresne.
Pour ne citer que quelques éléments, les commissaires à la protection de la vie privée précisent ce que devraient être les propriétés de l’écosystème d’identification numérique, les droits individuels et les recours auxquels il faut penser, ainsi que les préoccupations de gouvernance et la surveillance.
En ce qui concerne les droits privés, par exemple, la résolution suggère que la participation privée à un écosystème d’identité numérique doit être volontaire et facultative ; que les personnes doivent avoir le contrôle de leurs informations personnelles, et qu’un recours auprès d’un organisme indépendant doté des ressources et des pouvoirs appropriés doit être prévu pour les individus en cas d’atteinte aux droits.
Selon les commissaires, le gouvernement doit être ouvert et suffisamment transparent sur les fonctions spécifiées des systèmes d’identité numérique, quels détails individuels seront utilisés, comment et par qui ; et devrait également s’efforcer d’établir des systèmes de responsabilité clairs pour respecter les engagements en matière d’ouverture et de confidentialité, consistant à fournir l’autorité et les ressources aux régulateurs pour établir une surveillance appropriée et imposer des sanctions appropriées en cas de non-conformité.
En juin, le Canada projet de loi proposé pour la confidentialité et la sécurité des données personnelles.
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