vendredi, 19 avril 2024

Succès partiel dans le procès de transparence dans la recherche de détecteurs de mensonges de l’IA de l’UE

Le membre du Parlement européen et militant des libertés civiles Patrick Breyer a obtenu un succès partiel dans son désaccord juridique contre European Research Executive Firm pour avoir des dossiers classifiés et sur la justification éthique, la recevabilité juridique et les résultats de la technologie de détection de mensonges vidéo basée sur la biométrie testée dans le cadre de la tâche iBorderCtrl financée par l’UE.

La Cour de justice de l’Union européenne a publié sa décision qui stipule que la recherche de l’UE ne peut plus garder les fichiers entièrement secrets, avec quelques conditions supplémentaires.

Examens éthiques et juridiques des innovations pour « tromperie automatisée détection » ou « évaluation du danger » automatisée devraient être libérés, mais cela ne s’applique pas s’ils se rapportent au projet iBorderCtrl: Intelligent Portable Border Control System. Les résultats de ce travail peuvent également être gardés secrets, afin de protéger les intérêts industriels.

Les personnes chargées du projet sont obligées de publier un rapport scientifique sur ces travaux dans un délai de quatre ans, afin d’offrir une ouverture au public.

Le député européen Patrick Breyer considère la décision relative à la plainte qu’il a déposée en mars 2019 comme un succès partiel, car elle doit améliorer la conversation publique sur les risques des innovations utilisées dans la surveillance de masse, le contrôle de masse et le profilage personnel.

« Les astuces commerciales » ne seront plus un argument de poids pour refuser l’accès du public », compose le Dr Breyer après la décision. « Ce qui n’est pas acceptable, néanmoins, c’est que les missions de sécurité particulières de l’UE doivent rester secrètes pendant de nombreuses années et qu’un intérêt public supérieur à leur transparence n’a pas été identifié.

« Contribuables, science, médias et parlements devraient avoir accès à des études de recherche financées par des fonds publics, en particulier dans le cas de développements pseudo-scientifiques et orwelliens tels qu’un « détecteur de mensonges vidéo ». Il y a une exigence immédiate de réforme juridique en ce qui concerne la recherche et le développement invasifs de l’UE ! »

Le projet de recherche iBorderCtrl financé par l’UE de 4,5 millions d’euros (5,1 millions de dollars américains) visait à établir un prototype d’un test de détecteur de mensonges en ligne que les personnes souhaitant voyager dans l’UE pourraient effectuer dans la maison via une caméra. Le système analyserait l’expression faciale pour déterminer si la vérité était dite.

La technologie a été établie par des scientifiques à L’Université métropolitaine de Manchester, le vendant commercialement par l’intermédiaire de leur entreprise Silent Talker Ltd. Les scientifiques déclarent que, comme la technologie a été construite sur l’intelligence artificielle, ils n’ont pas compris ce que le système suppose être des indications de tromperie, déclare Breyer.

Des scientifiques en Israël ont publié les résultats évalués par des pairs de leur toute nouvelle approche de détection de mensonges qui a en fait montré une précision de 73 % dans des circonstances simples.

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