jeudi, 28 mars 2024

ThreatFabric développe des analyses comportementales pour arrêter les attaques d’ingénierie sociale

ThreatFabric, basé à Amsterdam, a en fait déployé une capacité d’analyse comportementale pour sa suite d’applications logicielles de prévention de la fraude afin d’aider les banques à parer aux attaques d’ingénierie sociale et autres types de fraude.

L’extension de Scams Risk Suite de l’entreprise a été créée en coopération avec des banques, selon l’annonce. Il combine les informations des capteurs des gadgets numériques des utilisateurs, comme les touches du clavier, les balayages et les gestes tactiles pour produire une image de leur comportement cognitif. De longues pauses pendant la frappe, par exemple, peuvent indiquer un doute. La fonctionnalité sera utilisée pour renforcer la vérification de l’identité numérique et supprimer les frictions de l’authentification renforcée lorsqu’elle n’est pas nécessaire.

ThreatFabric s’efforce de discuter du fait que la fonctionnalité n’inclut pas la biométrie comportementale, car elle ne contribue pas à la reconnaissance des utilisateurs individuels ou des attaquants.

« Les données de comportement sur la sienne n’est pas assez puissante pour être classée dans n’importe quel type de biométrie », affirme l’entreprise dans un billet.

« Bien que la biométrie comportementale et l’analyse comportementale utilisent des méthodes comparables, les objectifs sont totalement différents, » précise Patrick Bours, professeur de biométrie comportementale à l’Université norvégienne des sciences et de l’innovation. « Là où la biométrie vise à reconnaître ou authentifier une seule personne, l’analytique est-elle utilisée pour repérer les anomalies et les écarts dans le comportement habituel. »

Bours a demandé conseil à ThreatFabric pour utiliser l’analytique comportementale afin de détecter les attaques d’ingénierie sociale avancées et faire la différence entre les utilisateurs authentiques et les cybercriminels.

Un autre point de confusion commun mentionné par ThreatFabric est l’hypothèse selon laquelle seuls les seniors ou moins avertis en technologie sont vulnérables aux attaques d’ingénierie sociale comme le phishing vocal.

ThreatFabric déclare que son outil d’analyse comportementale met à niveau les systèmes existants de gestion des identités et des accès numériques (IAM) des entreprises pour assurer la confiance adaptative continue (FELINE) des utilisateurs pour une authentification multifacteur fluide.

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