Dans un autre exemple de la façon dont la croyance en la vie privée est compliquée, voire désordonnée à la minute, les dirigeants politiques européens envisagent d’augmenter encore plus leur expansion des pratiques de partage de données biométriques du continent.
C’est exactement le même continent qui réfléchit au projet de loi sur l’intelligence artificielle, qui inclut une restriction directe sur l’utilisation par la police de systèmes de reconnaissance faciale dans les lieux publics.
La présidence du Conseil de l’Union européenne, qui, en plus du Parlement européen, forme l’organe législatif de l’Europe, a en fait approuvé et développé les propositions de l’UE- mises à niveau du renseignement à l’échelle de l’ensemble (comprenant le Royaume-Uni), selon les rapports du groupe de défense de la vie privée Statewatch.
Les partisans de la soi-disant Prüm II souhaitent offrir aux gouvernements de l’UE l’autorité de comparer tous les profils ADN entre les forces de l’ordre de chaque pays.
La proposition relea sed en décembre pour accroître l’automatisation du système d’échange de données biométriques pour les forces de l’ordre a en fait été modifié par la présidence, actuellement détenue par la France, pour inclure les informations sur le permis de conduire et ajoute des définitions aux sections sur l’ADN et la reconnaissance faciale. Elle demande également aux États membres de comparer leurs bases de données avec celles des autres membres et d’Europol, « lors de la connexion initiale au routeur ».
Le passage équivalent de la variante précédente se lisait comme suit : « Les États membres peuvent, par l’intermédiaire de leur points de contact nationaux, comparent les profils ADN de leurs profils ADN non identifiés avec tous les profils ADN d’autres analyses ADN nationales s’appliquent à l’examen des infractions pénales. » La présidence a modifié la nouvelle version pour utiliser le mot « doit » là où « peut » est découvert dans ce passage.
Les récentes mises à jour de la proposition semblent également rendre facultative l’évaluation humaine des correspondances de reconnaissance faciale.
Il y aurait également des traitements simplifiés pour le partage des bases de données biométriques d’empreintes digitales et d’immatriculation des véhicules. En vérité, la législation exige qu’un seul routeur de données transmette les informations dans l’UE et au Royaume-Uni. Plus besoin d’appeler des homologues pour demander un aperçu des informations ; entrez simplement un champ de recherche.
Un message sur le concept par Wired indique que Prüm II permettrait à Europol, la société européenne à pouvoirs partagés, un « rôle plus puissant » dans la biométrie utilisée dans la lutte contre les infractions pénales tout en encourageant la législation nationale l’application de la loi pour collaborer plus étroitement.
Et peut-être plus un sujet brûlant pour les défenseurs de la vie privée et les sceptiques du système biométrique, la législation permettrait à la police d’échanger automatiquement des fichiers de reconnaissance faciale sans examen humain.
Prüm II a été publié pour la première fois par la Commission européenne il y a un an ce mois-ci. Il a retenu l’attention suite à la recommandation du président du conseil, actuellement détenu par un représentant national français.
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