samedi, 20 avril 2024

Johnson Matthey trouve des acheteurs pour son activité de batteries

Après que l’entreprise chimique britannique Johnson Matthey a remarquablement annoncé son retrait de l’activité de produits de batteries pour l’industrie automobile en novembre 2021, certaines parties de l’activité sont désormais vendues à EV Metals Group et Nano One Materials.

Selon Johnson Matthey, le groupe australien EV Metals obtient les propriétés de Johnson Matthey au Battery Innovation Center à Oxford et au Battery Technology Center and Pilot Plant à Billingham, un centre d’étude de recherche à Moosburg, en Allemagne, et un site Web partiellement construit à Konin , Pologne, pour ₤ 50 millions (EUR 59 millions). La vente comprend également l’innovation eLNO de Johnson Matthey basée sur les plates-formes cathodiques GEMX et CAM-7.

Johnson Matthey recevra une participation minoritaire dans EV Metals dans le cadre de l’offre. La taille de l’enjeu n’est pas connue. L’accord devrait être conclu à l’été 2022.

« Johnson Matthey a pris la décision de quitter Battery Products en raison de rendements insuffisants, d’une banalisation accrue des matériaux de batterie combinée à l’exigence de dépenses en capital très élevées pour rester concurrentiel », déclare le PDG Liam Condon. « Avec la vision d’EV Metals Group et sa capacité à être une entreprise de produits chimiques pour batteries entièrement constituée, je suis vraiment convaincu qu’ils sont le bon propriétaire pour l’avenir de l’organisation Battery Materials. »

Michael Naylor, directeur et chef de la manutention dirigeant d’EV Metals Group, a fait l’éloge de la « technologie de fabrication de produits actifs cathodiques de pointe de premier ordre » qu’il acquérait de Johnson Matthey.

L’entreprise canadienne de Johnson Matthey, quant à elle, est offerte à Nano One Matériaux pour environ 10,25 millions de dollars canadiens (7,5 millions d’euros). Cela comprend une usine de production LFP près de Montréal. Celle-ci a une capacité de production de 2 400 tonnes par an. Cette transaction devrait être finalisée d’ici la fin de 2022, selon Johnson Matthey. « Le besoin en croissance rapide de matériaux cathodiques correctement produits aux États-Unis et au Canada offre à Nano One l’occasion de libérer sa technologie et de devenir un leader », déclare Dan Blondal, PDG de Nano One.

matthey. com (EV Metals),  matthey.com (Nano One)

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