mardi, 16 avril 2024

La Foire 1-54 sublime l’art contemporain africain à Paris

INÉDIT. Elle s’était déjà tenue à Londres, Marrakech et New York, mais jamais encore à Paris. Pour sa première, la Foire 1-54 s’est offert Christie’s comme vitrine.

Enfin un événement qui se déroule avec des gens qui se croisent, se parlent, même si c’est derrière un masque, se ravissent de découvrir des œuvres accrochées aux murs, et pas n’importe lesquelles. Christie’s a accueilli dans ses superbes locaux de l’avenue Matignon à Paris la Foire 1-54, dédiée à l’art contemporain de l’Afrique et de sa diaspora, du 20 au 23 janvier.

Cette première édition parisienne de la Foire 1-54 résulte d’un concours de circonstances lié à la pandémie de Covid. Face aux difficultés de voyager à l’extérieur de l’Union européennel’édition 2021 de Marrakech qui devait se tenir en février a finalement été reportée. Touria El Glaoui, fondatrice de la foire, a saisi cette opportunité pour bouleverser le calendrier en s’associant à Christie’s afin d’organiser une nouvelle foire, physique, à Paris et en virtuel sur la plateforme Artsy, et ce jusqu’au 30 janvier. La décision prise en décembre, il a fallu faire très vite pour tout préparer. Et retenir son souffle. Jusqu’au dernier moment, l’incertitude a pesé. La décision du gouvernement d’opter pour un couvre-feu à 18 heures sur tout le territoire, repoussant momentanément l’ombre du confinement, a permis à la Foire 1-54 de se tenir en physique à Paris. Toutes les mesures sanitaires ont été déployées, dont un système de billetterie par créneaux horaires, du désinfectant pour les mains, des dispositifs mains libres et un contrôle permanent de la capacité des lieux.

Un sort différencié pour les galeries

Dix-neuf galeries ont participé. Parmi les exposants, on retrouve des habitués des rendez-vous de Londres, Marrakech et New York, et notamment les galeries Magnin A, Nathalie Obadia, Anne de Villepoix, Éric Dupont ou la plus jeune Nil Gallery. Quelques-unes ont pu venir d’Afrique, comme la galerie Cécile Fakhoury (Côte d’Ivoire et Dakar), Loft Art Gallery (Casablanca), THK (Le Cap) ou This is not a white Cube (Luanda). D’autres ont dû renoncer à cause des restrictions de voyage à l’international. Enfin, certaines galeries européennes ou parisiennes, comme les galeries Lelong & Co, Septième, 31 Projects, ou Wilde, ont profité de l’opportunité pour présenter des artistes africains ou de la diaspora qu’ils défendent.

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