samedi, 20 avril 2024

Accord historique « Paix avec la nature » ​​signé à la COP15

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement essaie d’aider l’humanité à faire la paix avec la nature depuis deux ans, et les nouvelles de Montréal montrent que nous avons au moins une feuille de route pour y parvenir. La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité de 2022 des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, également connue sous le nom de COP15, s’est conclue dans la ville canadienne par un accord historique sur la manière de protéger la nature.

Vingt-trois objectifs ont été convenus par 190 pays. Cela comprend la protection de 30 % des terres et des océans d’ici 2030 – à l’heure actuelle, seuls 17 % des terres et 8 % des zones marines sont sous protection. L’accord est considéré comme un moment charnière dans la nécessité de sauvegarder les autres espèces avec lesquelles nous partageons la planète, mais certains considèrent que le processus s’est précipité et pensent que davantage aurait pu être fait.

Publicité

L’accord est connu sous le nom de le Cadre mondial pour la biodiversité (GBF) et il a des objectifs ambitieux mais réalisables. Les signataires ont convenu de restaurer 30 % des écosystèmes terrestres et marins. Actuellement, 40 % des terres sont dégradées. Le GBF vise également à ne plus jamais perdre de zones de haute biodiversité et de haute intégrité écologique.

Parmi d’autres objectifs, il y a la réduction de moitié du gaspillage alimentaire mondial, la suppression progressive de toute forme de subventions qui nuisent à la biodiversité (d’au moins 500 milliards de dollars par an) et l’augmentation des incitations qui soutiennent la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources. Ils visent également à lever 200 milliards de dollars par an auprès de sources publiques et privées pour fournir des financements liés à la biodiversité et disposent d’au moins 30 milliards de dollars par an pour passer des pays à revenu élevé aux pays à revenu moyen et faible.

« La biodiversité est interconnectée, entrelacée et indissociable de la vie humaine sur Terre. Nos sociétés et nos économies dépendent d’écosystèmes sains et fonctionnels. Il n’y a pas de développement durable sans biodiversité. Il ne peut y avoir de climat stable sans biodiversité », a déclaré l’administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement, Achim Steiner, dans un déclaration concernant la COP15

Publicité

« L’une des illusions les plus dangereuses est que nous avons le choix de préserver ou non la nature, car la dure vérité est que nous ne le faisons pas. L’accord d’aujourd’hui est un moment historique de reconnaissance de cette vérité, et un moment qui, s’il est répondu par les actions convenues, peut ouvrir la voie à un avenir prospère sur une planète saine qui ne laisse personne de côté. »

Il est à craindre que de nombreux pays ne poursuivent pas ces objectifs aussi agressivement qu’ils le devraient et beaucoup s’inquiètent de la possibilité de « blanchir au vert » certains des engagements inscrits dans le GBF. De nombreuses preuves étayent une vision plus sceptique de l’ampleur des changements qui seront apportés.

Néanmoins, il y a des choses qui sont vraiment importantes – comme le fait que le GBF reconnaît enfin et explicitement non seulement les droits et les territoires des peuples autochtones, mais aussi comment leurs rôles et leurs connaissances sont essentiels pour l’utilisation durable des ressources et la protection de notre planète. Beaucoup espèrent que cette reconnaissance sera suivie d’un soutien, d’opportunités de leadership et de financement.

Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici