vendredi, 19 avril 2024

Google et Facebook sanctionnés de leur première amende de 2022 en Europe

  • Le régulateur français des données a infligé une amende de 150 millions d’euros à Google et de 60 millions d’euros à Facebook pour avoir enfreint les directives de l’UE en matière de confidentialité
  • Google et Facebook traiteront également une charge quotidienne de 100 000 euros s’ils ne corrigent pas leurs pratiques dans les trois prochains mois
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Google est à nouveau en difficulté avec les chiens de garde français pour avoir enfreint les règles de confidentialité de l’Union européenne (UE) et a obtenu sa toute première amende de l’année – cette fois ensemble avec Facebook. Aujourd’hui, la Commission nationale de l’informatique et de la flexibilité (CNIL) a infligé aux deux géants de la technologie des amendes d’un montant de 210 millions d’euros, pour leur utilisation de « cookies ».

Pour être précis, le régulateur français de la confidentialité des informations avait en fait infligé une amende record de 150 millions d’euros à Google d’Alphabet, pour avoir rendu difficile pour les internautes de refuser les traceurs en ligne appelés cookies. Facebook de Meta Platforms, d’autre part, a été condamné à une amende de 60 millions d’euros pour exactement la même raison.

« La CNIL a déterminé que les sites Web facebook.com, google.fr et (propriété de Google) youtube. com n’autorisent pas les utilisateurs à refuser l’utilisation de cookies simplement pour les accepter », a déclaré l’organisme de réglementation dans sa déclaration. Pour être raisonnable, comme le dit Reuters, le consentement préalable des internautes à l’utilisation de cookies – de petits morceaux de données qui aident à créer une campagne publicitaire numérique ciblée – est un pilier clé de la directive de l’UE sur la confidentialité des données personnelles. et une priorité absolue pour la CNIL.

Pour couronner le tout, Google et Facebook s’exposeront également à une pénalité journalière de 100 000 euros s’ils ne remédient pas à leurs pratiques dans les 3 mois suivant la CNIL fournir la décision. Il s’agit notamment de l’obligation pour Google et Facebook de fournir aux internautes français des outils plus simples pour refuser les cookies, afin de garantir leur autorisation.

Le choix s’applique aux sites google.fr et youtube.fr appartenant à Google, ainsi que la plateforme française de Facebook. Google et Facebook ont ​​fourni un bouton virtuel pour permettre l’approbation immédiate des cookies, il n’y avait pas de comparable pour les refuser aussi rapidement, précise la CNIL.

DATA

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Avec le recul, l’amende de 150 millions d’euros a inquiété Google était un record de la CNIL, battant une précédente amende de 100 millions d’euros liée aux cookies contre la même entreprise en décembre 2020. À l’époque, la CNIL avait constaté que les sites français de Google ne recherchaient pas le consentement préalable des visiteurs avant que les cookies publicitaires ne soient minimisés sur les ordinateurs et cessent de fonctionner pour fournir des informations claires sur la manière dont il entendait les utiliser.

Quel avenir pour Google et Facebook ?

Selon le site d’information européen Politico, un représentant pour la société holding de Facebook, Meta a déclaré : « Nous examinons le choix de l’autorité et restons déterminés à traiter avec les autorités compétentes. Nos contrôles d’autorisation des cookies fournissent les personnes ayant un meilleur contrôle sur leurs données, consistant en un tout nouveau menu de paramètres sur Facebook et Instagram où les gens peuvent revoir et gérer leurs choix à tout moment, et nous continuons à établir et à améliorer ces contrôles. »

Google estime quant à lui que « les gens nous font confiance pour apprécier leur droit à la vie privée et les protéger. Nous comprenons notre devoir de garantir cette confiance et nous nous engageons à apporter des modifications supplémentaires et à traiter activement avec la CNIL à la lumière de ce choix dans le cadre de la directive ePrivacy. »

La CNIL a apparemment envoyé 90 notifications officielles à Google et Facebook compte tenu Avant ces 2, le journal français Le Figaro avait été le tout premier à être agréé, recevant une amende de 50 000 euros en juillet pour avoir autorisé l’installation de cookies par des partenaires publicitaires sans l’approbation directe des utilisateurs, ou même après qu’ils aient en fait les a refusées.

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