Le ministère de la Justice des États-Unis poursuit Arabi et plusieurs autres pour conduite trompeuse entourant la vente de la start-up Abreezio, selon le Los Angeles Times.
Arabi aurait utilisé ses heures de travail chez Qualcomm pour développer une innovation de puce qu’il intégrerait plus tard dans sa propre start-up. Selon le bureau du procureur américain, Arabi a intentionnellement caché le travail à son employeur. Il a ensuite cofondé la startup Abreezio avec Akbar Shokouhi, un autre ancien vice-président de Qualcomm. L’innovation concerne « les outils IP et EDA pour l’optimisation des PPA dans les nœuds technologiques avancés ».
La sœur d’Arabi, Sheida Alan, a financé la start-up en tant que financier providentiel. Alan a ensuite été utilisé comme designer. Le PDG d’Abreezio, Sanjiv Taneja, aurait également ajouté au plan. Arabi et ses partenaires ont ensuite vendu la société à Qualcomm.
Violation de l’accord de Qualcomm
Arabi est allé à l’encontre des conditions contractuelles de Qualcomm. Les conditions mentionnaient que toute la propriété intellectuelle qu’il avait établie tout au long de son emploi chez Qualcomm était la propriété résidentielle ou commerciale de Qualcomm.
Les documents juridiques révèlent qu’Arabi est allé au-delà pour cacher ses actions à Qualcomm. Il a signé des brevets momentanés au nom de sa sœur et a été secrètement associé à différentes questions entourant la start-up, y compris la conception de son nom.
Pour cacher son implication, Arabi utilisait de faux comptes de messagerie et se faisait passer pour son frère. Il aurait également utilisé sa position chez Qualcomm pour ajuster la stratégie de la start-up aux exigences du fabricant de puces, dans l’espoir d’une vente ultérieure.
Blanchiment d’argent
Qualcomm a fini par racheter sa propre innovation. Le géant des puces a payé 150 millions de dollars pour Abreezio. 92 millions de dollars sont allés directement à la sœur d’Arabi. Le PDG Sanjiv Taneja a obtenu 10 millions de dollars et 24 millions de dollars ont été investis dans 2 sociétés détenues par le co-fondateur Akbar Shokouhi. L’argent a vraisemblablement été emporté par des prêts sans intérêt et des investissements financiers.
Les 4 suspects ont été accusés d’escroquerie et de blanchiment d’argent. S’ils sont condamnés, ils risquent jusqu’à 20 ans de prison et des amendes de 250 000 $. Sheida Alan a été appréhendée au Canada et attend son extradition vers les États-Unis. Akbar Shokouhi a admis avoir commis des escroqueries. Le scénario des autres suspects, composé d’Arabi, n’est pas clair.
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