jeudi, 7 décembre 2023

Le plus grand gisement d’hydrogène blanc au monde pourrait avoir été découvert sous la

Lorsque les géologues ont entrepris de pénétrer sous l’ancienne région minière du sud-est de la France, ils avaient l’intention de trouver une mine de sources de combustibles non renouvelables enfermées profondément dans son sous-sol. À leur grande surprise, ils sont tombés sur quelque chose d’encore plus séduisant : ce qui pourrait être le plus grand gisement connu d’hydrogène blanc au monde.

Si leurs estimations sont précises, la région abrite jusqu’à 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc. , qui pourrait éventuellement utiliser un carburant neutre en carbone pour aider l’Union européenne à s’éloigner des combustibles fossiles sales. Cependant, exploiter la puissance de ce matériel ne sera pas une tâche facile.

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Le site Web est découvert dans le La Lorraine, une région de autrefois connue pour ses mines de charbon, est désormais surtout connue pour sa quiche. Alors qu’elle était à la recherche de méthane dans le bassin houiller de la région, une équipe de l’Université de Lorraine et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a pénétré dans le sous-sol et détecté des niveaux d’hydrogène étonnamment élevés.

Plus ils sondaient le duvet, plus les concentrations étaient élevées. Les concentrations d’hydrogène étaient d’environ 15 % à 1 093 mètres (3 585 pieds) de profondeur, puis de 20 % à 1 250 mètres (4 101 pieds) de profondeur. Leurs calculs estiment que les concentrations pourraient atteindre 98 pour cent à une profondeur de 3 000 mètres (9 842 pieds), même si elles ne sont pas encore parvenues à ce point.

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« Nos données suggèrent « Le sous-sol du bassin minier lorrain est extrêmement riche en hydrogène blanc. Si elle se vérifie, cette découverte pourrait constituer une grande avancée dans la transition vers des énergies propres et respectueuses du climat », Philippe de Donato, directeur de recherche au CNRS et chercheur à l’Université de Lorraine, a déclaré cet été dans un communiqué.

L’hydrogène est l’aspect le plus abondant dans l’espace lointain, bien qu’il existe rarement sous forme pure et qu’on le découvre généralement combiné avec d’autres composants, par exemple en combinaison avec l’oxygène pour produire de l’eau.

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Lorsque les gens parlent d’hydrogène comme carburant, ils parlent souvent en termes de couleurs. L’hydrogène blanc est essentiellement de l’hydrogène naturel dans son type moléculaire naturel, par opposition à « l’hydrogène gris » ou « l’hydrogène noir » qui sont produits au moyen de procédures commerciales capables d’extraire du carbone. L’hydrogène blanc est particulièrement attrayant car il ne nécessite aucun traitement et ne produit aucune émission de gaz à effet de serre lors de sa combustion, offrant ainsi une source d’énergie potentielle à combustion propre.

« On l’appelle « blanc » car sa production ne génère pas de gaz à effet de serre. Contrairement à l’hydrogène « noir » et « gris », qui sont respectivement fabriqués en traitant du charbon et du gaz, en d’autres termes. , des énergies fossiles qui créent de grandes quantités de [gaz à effet de serre] — l’hydrogène blanc est directement disponible », explique Jacques Pironon, directeur de recherche au laboratoire GéoRessources de l’Université de Lorraine.

« Ce gaz est beaucoup Plus écologique que l’hydrogène « vert », produit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité issue de ressources renouvelables, solaire ou éolienne, ces deux sources d’énergie ne sont sans doute pas neutres en termes d’émissions de CO2, qui se déclenchent tout au long de leur production. chaîne et pendant leur transport », a ajouté Pironon.

Doté de ces qualifications sans carbone, il a le potentiel de devenir le carburant du futur, mais il y a d’énormes obstacles à surmonter. Il n’existe actuellement aucune stratégie claire pour utiliser l’hydrogène blanc.

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Même lorsqu’il s’agit de ce gisement en France, un travail considérable reste à faire. Dans un premier temps, ils doivent montrer que la concentration d’hydrogène continue d’augmenter à des profondeurs supérieures à 1 200 mètres (3 937 pieds), ce qui correspond à la limite que peuvent atteindre leurs sondes actuelles. Au-delà de cela, de nombreux points d’interrogation subsistent quant à la manière dont ce carburant pourrait être utilisé et s’il existera un marché pratique pour celui-ci.

Néanmoins, le projet prend progressivement de l’ampleur. En raison de ces découvertes actuelles, la Française de l’Énergie, une entreprise française impliquée dans l’exploration gazière, a demandé un permis d’exploration minière sur un emplacement couvrant 2 254 kilomètres carrés (870 milles carrés) de la région Lorraine.

[H/T : Ars Technica]

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