La CMA a expliqué ses préoccupations dans une annonce lundi. « L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) examine si l’on peut s’attendre à ce que la transaction entraîne une diminution substantielle de la concurrence sur un marché ou des marchés au Royaume-Uni pour les biens ou les services. »
L’autorité a invité les commentaires « de toute partie intéressée » jusqu’au 6 décembre. La date limite du verdict reste cependant à annoncer. Broadcom a annoncé son intention d’acheter VMware pour 61 milliards de dollars en mai.
La menace des acquisitions
Le mois dernier, les entreprises ont annoncé qu’elles sollicitaient l’approbation antitrust de l’Union européenne. Cette approbation, cependant, ne s’étendra pas automatiquement au Royaume-Uni post-Brexit.
Les accords technologiques ont traditionnellement fait l’objet d’un examen minutieux de la part des régulateurs du monde entier. Les projecteurs sont braqués sur les transactions qui menacent de mettre trop de pouvoir de marché entre les mains de quelques-uns.
De plus, le secteur de la technologie est particulièrement sensible aux acquisitions de grandes entreprises plus petites, compétentes et peut-être plus agiles start-up concurrents, pour ensuite les fermer pour éliminer la concurrence.
Broadcom n’a pas tardé à rassurer
Broadcom a expliqué l’acquisition comme une tentative de diversification de son activité dans les logiciels d’entreprise en mettant l’accent sur les environnements multicloud. Lors de l’annonce de l’acquisition, Broadcom n’a pas tardé à assurer qu’il n’y aurait pas de hausse de prix sur les produits VMware.
L’entreprise a pour habitude de ne pas augmenter les prix des produits existants après des acquisitions, a écrit le PDG de Broadcom, Hock Tan dans un article de blog au moment de l’annonce de l’acquisition. Il a noté que la stratégie de Broadcom s’articule autour du développement de nouvelles technologies et de l’amélioration continue des produits existants.
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