Deux journalistes afghans ont en effet été battus et torturés par les flics afghans suite à leur arrestation après avoir couvert une manifestation de femmes à Kaboul, selon leur rédacteur en chef.
Zaki Daryabi, fondateur et rédacteur en chef du journal Etilaat Roz, a partagé les images des corps meurtris des 2 reporters. De grosses marques rouges sont clairement visibles sur le dos. Ils allèguent que la police les a battus et torturés au siège de la police pendant quatre heures.
L’histoire du journalisme en #Afghanistan garde toujours à l’esprit la premier jour de l’annonce du cabinet des #talibans et cette image des journalistes @etilaatroz qui ont été torturés par la force des talibans.
Image : @yamphoto pic.twitter.com/xGCebQxAuY
— Zaki Daryabi (@ZDaryabi) 9 septembre 2021
» Cinq collègues ont été maintenus en centre de rétention pendant plus de 4 heures, et tout au long de ces 4 heures 2 de nos associés ont été battus et torturés à l’extrême », a-t-il déclaré à Reuters jeudi, le lendemain de l’événement.
» Aucune mesure n’a été prise contre cet acte de violence. Pourquoi avons-nous été traités de cette manière et battus si brutalement pour avoir fait notre travail ? » Le journaliste de presse Etilaatroz, Aber Shaygan, a informé TRT World notamment que ses collègues n’étaient pas en mesure de marcher après leur sortie de détention.
» Quand je les ai vus, ils étaient dans un mauvais état. Au moins 10 individus les ont effectivement battus, à coups de pieds et de gifles et de télévisions câblées. Ils se sont évanouis à de nombreuses reprises au cours de leur détention. «
Le Centre pour la sécurité des reporters a condamné l’événement. Les talibans doivent immédiatement cesser de détenir des journalistes en Afghanistan, cesser de recourir à la violence contre eux et permettre aux médias de fonctionner librement et sans crainte de représailles.
Un ministre taliban anonyme a déclaré à Reuters que toute attaque contre des journalistes serait examiné.
Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur