Des milliers de Rohingyas dans des camps de réfugiés sur la côte sud-est du Bangladesh, à Cox’s Bazar, ont en fait organisé de grands rassemblements, contactant le voisinage mondial pour faire des plans pour leur retour en toute sécurité au Myanmar, ainsi que l’obtention des droits de citoyenneté.
Ignorant la pluie, les réfugiés rohingyas se sont rassemblés dans les camps d’Ukhiya et de Teknaf et ont commencé à organiser des manifestations synchronisées tôt le matin du dimanche.
« Nous avons organisé le rassemblement à la veille de la Journée mondiale des réfugiés pour faire savoir au monde que nous souhaitons retourner dans notre patrie », a déclaré Ansar Ali, un organisateur des rassemblements, à Anadolu Company.
« Et, avant de pouvoir avoir un rapatriement digne et durable, nous avons besoin de la citoyenneté. »
Il a demandé à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates pour mettre en place leur rapatriement durable.
Les innombrables Rohingyas ont pris part aux manifestations, portant des banderoles indiquant « Allons à la maison » et « Rohingya maltraité ».
Des manifestants rohingyas tenant des pancartes, des banderoles et des festons sur de nombreux sites dans les 2 camps ont exigé la reconnaissance des individus rohingyas ainsi que leur rapatriement au Myanmar le plus rapidement possible.
« Les réfugiés rohingyas ont également soumis une liste de besoins en 19 points », a mentionné Ali, soulignant que « si ces demandes sont satisfaites, les Rohingyas seront autorisés à retourner au Myanmar et à vivre en toute sécurité ». «
Leurs besoins consistaient à ce que les Rohingya soient appelés Rohingya plutôt que des personnes déplacées.
En outre, le rapatriement immédiat en vertu d’arrangements signés par les États-Unis, l’ONU, le Royaume-Uni, l’UE, l’Organisation de coopération islamique et le Bangladesh, l’abrogation de la loi birmane de 1982 sur la citoyenneté et la restitution de leurs foyers.
Les Rohingyas, expliqués par l’ONU comme « la minorité la plus maltraitée dans le monde, » a traversé un projet militaire sauvage dans l’État de Rakhine au Myanmar en août 2017.
Selon la société des réfugiés de l’ONU, d’innombrables Rohingyas ont en fait été massacrés par l’armée du Myanmar, forçant plus d’un million de personnes à éloigner le pays des vagues successives de déplacement depuis les années 1990.
Le Bangladesh accueille à lui seul environ 1,2 million de Rohingyas à Cox’s Bazar qui ont fui la violence et la persécution depuis 2017.
Source : AA
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