Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a rejeté mardi les allégations du Japon selon lesquelles un récent jugement de justice en faveur de la saisie de propriétés commerciales japonaises dans le pays est une infraction au droit mondial. La déclaration du ministère expliquait la délocalisation comme une « revendication unilatérale et arbitraire » qui n’était « en aucun cas conforme aux faits ».
La Cour suprême de Corée a rejeté l’appel de Mitsubishi Heavy Industries Ltd. contre un précédent Jugement de 2018 qui a ordonné à la société japonaise d’indemniser les femmes sud-coréennes qui ont déclaré qu’elles-mêmes ou leurs proches ont effectué le travail requis pour l’entreprise pendant la Seconde Guerre mondiale.
La position de Tokyo est que tout droit de réclamation a été réglé en 1965 lorsque les deux pays ont normalisé leurs relations et que de tels ordres de paiement constituent une violation du droit mondial. Le secrétaire général du Cabinet, Katsunobu Kato, a alerté lundi que la dégénérescence des relations entre les pays pourrait entraîner une « situation grave ».
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