Le fabricant parisien de protéines d’insectes naturelles Ÿnsect a levé 160 millions d’euros dans le cadre d’un nouveau tour de table. Selon la société, le tout nouveau capital sera utilisé pour s’éloigner de son mode opératoire actuel d’alimentation animale principalement vers les marchés plus lucratifs des aliments pour animaux de compagnie et des composants alimentaires.
La société a diminué pour discuter de la financiers de cette dernière augmentation, soulignant qu’une deuxième tranche restait en discussion, cependant, les précédents bailleurs de fonds de l’entreprise incluent Bpi France, la Commission européenne, la société belge Astanor Ventures et la banque française Caisse d’Epargne.
Invoquant des dépenses qui montent en flèche dans tous les domaines (énergie, matériaux de base et dette), alors que l’entreprise se recentre sur des revenus plus élevés, Ÿnsect arrêtera les opérations de son usine de production néerlandaise qui a été intégrée par l’acquisition de Protifarm il y a environ deux ans.
La fermeture équivaut à 35 suppressions d’emplois, tandis que 38 autres postes devraient disparaître selon le PDG de l’entreprise, Antoine Hubert. Avec 306 travailleurs répertoriés sur le lien, ces 73 postes représentent une réduction de 23,8 % des effectifs d’Ÿnsect.
Dans une interview avec Reuters, Hubert a expliqué : « Dans un environnement où il y a de l’inflation sur l’énergie et les matériaux de base, mais de même sur le coût du capital et de la dette, on n’arrive pas à investir plein de ressources sur les marchés qui sont les moins avantageux (alimentation animale), alors que vous avez d’autres marchés où il y a beaucoup de demande, d’excellents rendements et des marges plus élevées. »
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