L’Autre Jour Les directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) Fabio Panetta et Ulrich Bindseil ont publié un article sur la sauvegarde des motivations d’un euro numérique.
Il y a deux semaines, nous avons rendu compte d’un podcast de la Commerzbank qui affirmait que la véritable motivation derrière l’introduction d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) serait le désir de la BCE d’étendre son impact. Le fait que l’article du blog de la BCE ait été initialement publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung n’est peut-être pas une coïncidence.
Dans l’article, les directeurs de la BCE notent qu’une décision n’a pas encore été prise pour continuer avec une euro numérique. Ils veulent éviter les «malentendus» selon lesquels l’objectif était d’abolir les liquidités et de faire appliquer des taux d’intérêt défavorables. Et la publication déclare qu’il n’y a aucune volonté de remplacer l’intermédiation bancaire industrielle.
« Tant qu’il y a des liquidités, les particuliers peuvent continuer à les détenir à un taux d’intérêt égal à zéro. Par conséquent, l’introduction d’un euro numérique peut ne pas aggraver la situation des citoyens », ont composé les administrateurs. L’économiste de la Commerzbank, le Dr Jörg Kräme, avait en fait soutenu qu’un euro numérique est le plus susceptible d’accélérer la diminution de l’utilisation des espèces. Bien qu’il ait probablement raison, cela rendra son utilisation plus difficile au quotidien. Cependant, cela n’empêche pas les gens de détenir des espèces comme une boutique de valeur.
En ce qui concerne le point de désintermédiation bancaire, les administrateurs ont déclaré qu’il y avait des «avantages importants» à ce que les banques continuent à accorder des crédits intermédiaires. Et ils ont déjà décrit des styles qui pourraient éviter le danger que l’euro numérique soit utilisé comme une réserve de valeur majeure. Celles-ci consistent en des limitations sur la quantité d’euro numérique qui peut être détenue.
Au contraire, les administrateurs de la BCE affirment que l’absence de monnaie numérique pourrait laisser l’Europe ouverte au fait que son système de paiement soit dominé par des fournisseurs non européens, y compris des géants de la technologie.
Ajout d’un certain nombre des observations à ce sujet, la Commerzbank, au niveau technique, a été l’une des banques les plus innovantes en ce qui concerne les paiements blockchain et l’argent tokenisé. Il pourrait donc souhaiter protéger cet avantage concurrentiel potentiel.
De même, il n’y a pas eu le même recul de la part des grandes banques aux États-Unis. C’est peut-être depuis que les banques poursuivent leurs propres plans, en particulier JP Morgan. Et un dollar numérique américain semble assez éloigné. Les banques américaines pourraient croire que leur innovation pourrait être enracinée au moment où le gouvernement produira une monnaie numérique.
En revanche, il y a une perception en Europe selon laquelle la BCE pourrait évoluer assez rapidement. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà mentionné qu’elle pensait qu’il y aurait un euro numérique d’ici 2025.
Une banque d’investissement vient de publier un document stimulant avec des perspectives sur les motivations d’un euro numérique. Nous prévoyons de proposer un article au début de la semaine prochaine.