Le gouvernement fédéral du Canada a déposé une requête en vue de faire certifier un éventuel recours collectif concernant la confidentialité des données biométriques contre la Royal Canadian Mounted Cops, rapporte La Presse canadienne.
Le photographe professionnel Ha Vi Doan a porté plainte contre le gouvernement pour avoir utilisé l’application de reconnaissance faciale de Clearview AI par la GRC, mais les représentants légaux du gouvernement affirment que l’allégation n’inclut pas de « dommages de quelque nature que ce soit », selon le rapport.
La poursuite a été déposée en 2020, déclarant que Clearview a enfreint la loi canadienne sur la protection des renseignements personnels en recueillant des données biométriques pour une fonction commerciale sans consentement. Depuis, le commissaire à la protection de la vie privée du Canada a déclaré que l’utilisation de Clearview par la GRC était illégale, et les législateurs ont en fait continué de faire pression sur la GRC pour plus de transparence sur son utilisation de la biométrie.
La GRC a en fait soutenu publiquement que l’application n’était que vraiment utilisé dans les examens de la maltraitance des enfants en ligne, tandis que le dossier du tribunal discute de son utilisation dans la recherche d’un fugitif, ainsi que des tests avec des images de policiers, de célébrités et des images médiatiques de personnes disparues. Le dépôt par les avocats du gouvernement fédéral garde à l’esprit que Doan a obtenu la confirmation que Clearview détenait 7 photos d’elle recueillies sur Internet.
« L’accès à une base de données publique ou à un moteur de recherche n’entraîne aucune responsabilité à l’égard de quiconque les détails y sont contenus, indépendamment du fait que, comment ou quelles informations ont effectivement été consultées », affirment les agents du gouvernement. Ils gardent à l’esprit que Doan ne déclare pas que la GRC a vu ou copié ses images.
« En l’absence de toute réalité matérielle que l’accusé a tenté de trouver, a vu ou a copié des informations associées à la plaignante , il est illusoire de parler de violation de ses droits ou de causalité. »
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