Les gouvernements continuent de rechercher des systèmes sûrs pour le contrôle biométrique de l’immigration, mais l’opportunisme humain reste un problème. Cette semaine, le Royaume-Uni a publié une mise à jour de son « code de pratique sur les sanctions en cas de non-respect des réglementations d’enregistrement biométrique » lié aux fichiers biométriques d’immigration (BID). Le Royaume-Uni a commencé à déployer des BID en 2008, pour remplacer les documents d’immigration potentiellement dangereux tels que les lettres ou les tampons encreurs. Sa loi de 2007 sur les frontières stipule que les candidats aux BID sont tenus de fournir des informations biométriques telles qu’une photo de leur visage et leurs empreintes digitales. Le code de pratique, publié pour la première fois en 2015, prévoit des sanctions pour ceux qui ne se conforment pas aux nombreuses exigences d’entretien des BID, qui incluent désormais la mise à jour d’une image faciale tous les 10 ans (ou tous les 5, pour les jeunes de moins de 16 ans). La variante précédente ne stipulait pas la fréquence de mise à jour des images, mais nécessitait plutôt que le titulaire du document informe le gouvernement si les informations s’avéraient «incorrectes, trompeuses ou incomplètes». La modification aidera à garantir que les images incluses dans les fichiers ne sont pas trop anciennes pour une correspondance précise de la biométrie faciale. Les dommages-intérêts punitifs et les limitations de mouvement incluent, dans les cas extrêmes de non-conformité, « l’annulation ou la modification par
la réduction du congé existant d’un individu pour entrer ou rester au Royaume-Uni ». La version mise à jour présente également des fichiers numériques, tels que les visas électroniques, vers lesquels le Royaume-Uni prévoit de passer totalement d’ici la fin de 2024. Les travailleurs de VFS soumettent illégalement des informations biométriques pour les visas. L’Economic Times of India rapporte que 2 employés de VFS International ont apparemment produit des fichiers incorrects pour 28 candidats et enregistré illégalement leurs données biométriques à Ahmedabad, dans le but de contourner le protocole de migration canadien. Les auteurs ont été capturés sur CCTV en train de déposer les données biométriques dans un bureau autrement vide de VFS à Ahmedabad. Ils ont ensuite falsifié des lettres de consultation à envoyer à Migration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), qui ont été signalées comme suspectes par les autorités du ministère. Pour leur difficulté, rapporte le Times, les accusés ont facturé à chaque candidat entre 5 000 et 7 000 roupies indiennes, soit environ 60 à 85 dollars américains.
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